Je suis une maman fière de reconnaître quand elle a besoin d’aide.
Je suis fière de mon humilité quand je me permets de faire confiance aux personnes qui entourent mon enfant et que je laisse l’éducatrice de la garderie me donner des conseils sans me sentir jugée. Que je comprends qu’elle le fait dans le but d’aider mon enfant. Que j’accepte d’être à l’écoute et de faire en sorte que mon enfant se sente bien dans son environnement.
Je suis fière de mon ouverture d’esprit quand je vais à la rencontre de parents et que j’écoute l’enseignante attentivement lorsqu’elle parle de la progression de mon enfant. Que j’accepte qu’elle me donne les moyens de soutenir mon enfant à la maison. Que je nomme que je me sens dans l’incapacité d’aider mon enfant dans ses devoirs et que devant ses difficultés d’apprentissage, j’accepte de faire confiance à son enseignante, et ce, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ses méthodes.
Je suis fière de mon courage quand j’admets que les colères que mon enfant démontre à l’école me dépassent et que j’ai besoin d’être accompagnée pour pouvoir mieux comprendre et aider mon enfant. Que, même si je me sens mal à l’aise, j’ose me lever et verbaliser que je veux de l’aide professionnelle.
Je suis fière de ma tolérance et de ma bienveillance quand je me rends à un rendez-vous avec un travailleur social parce que je comprends qu’il est difficile de donner ce que je n’ai pas eu. J’accepte qu’on m’apprenne à être un parent et qu’on s’immisce dans ma vie et celle de mon enfant.
Je suis fière de la confiance que j’accorde aux autres quand j’admets les limites de mon enfant et que je m’entoure de personnes qui sauront le faire évoluer et le faire grandir. Que je désire qu’il s’épanouisse avec d’autres adultes que moi, même si parfois ça me confronte dans mes limites. Que je me laisse guider par des personnes qui ont à cœur le bonheur de mon enfant.
Je suis fière d’arriver à lâcher prise, de prendre une pause de parentalité et de faire garder mon enfant le temps d’une nuit ou deux pour recharger mes batteries. J’accepte de dire que je suis épuisée et que j’ai besoin de prendre du temps pour moi.
Je suis fière d’écouter mes besoins et mes limites quand, à bout de souffle, je sors prendre une marche, respirer et que j’appelle une amie pour qu’elle m’écoute et me sécurise.
Je suis fière de prendre soin de moi-même lorsque je prends conscience que mon enfant a besoin de son papa et de sa maman heureux. Que je comprends que mon bonheur a un impact significatif sur lui. Que je me permets de m’entourer d’aide professionnelle pour me soutenir dans mon développement personnel.
Je suis fière de reconnaître quand j’ai besoin d’aide en tant que parent parce que ce n’est pas une signe de faiblesse, mais une grande force.
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