À toutes les mamans qui attendent un deuxième enfant

À toi, chère maman qui attend un deuxième enfant,

Voici dix choses à te rappeler pour que ta vie soit plus douce.

#1  La deuxième fois, ce sera plus facile (ou pas). Si ça ne l’est pas, dis-toi que les nuits vont bien finir par être faites, que les poussées de croissance et les poussées dentaires ne sont qu’un cap, qu’un jour tous les enfants finissent par parler, manger, marcher…

#2  Les gens auront des pensées, se permettront parfois des commentaires, voire des remarques sur ta manière de faire. Peu importe la manière dont tu t’y prends, l’avis public ne connaît généralement aucune nuance de gris entre le noir et le blanc. Fais au mieux et sois-en satisfaite.

#3  Ton premier enfant va découvrir un nouveau rôle, et une nouvelle répartition du temps qui lui est accordé. Ne culpabilise pas. Il sait que tu l’aimes, comprendra que tu n’as plus autant de temps pour lui si tu le lui expliques. Il sera impliqué dans tout ce qui est possible, il vivra encore des moments privilégiés avec l’un, l’autre, ou ses deux parents.

#4  Les murs de ta maison ne vont pas bouger, mais chaque chose trouvera sa place, chacun trouvera son petit coin. Tant pis si tout n’est pas en ordre, si la décoration n’est pas harmonieuse, si la répartition des meubles doit ressembler à un Tetris grandeur nature. Vous vous sentirez bien chez vous car c’est là que vous partagerez des moments en famille, que vous fabriquerez des souvenirs.

#5  Sois confiante. Un jour, tu auras à nouveau l’impression que l’équilibre familial est trouvé. Tu te sentiras plus en confiance pour profiter aussi de voir des amies, faire des activités personnelles, t’épanouir à nouveau dans ton job plus sereinement.

#6  Ose demander de l’aide ; ce n’est ni un aveu de faiblesse, ni un échec. Tout le monde a ses limites, a besoin d’aide un jour ou l’autre.

#7  Ne te mets pas une pression folle pour entretenir ta maison, être à jour dans les lessives, préparer des purées maison pour le petit et cuisiner des plats équilibrés et variés pour le grand. Personne ne meurt d’avoir mangé des pâtes trois fois dans la semaine, ou d’avoir dégusté un petit pot industriel.

#8  Ne t’impose pas des « oui » de complaisance, juste pour le plaisir d’autrui. Le défilé des invités au retour de la maternité, les invitations excessives pour les fêtes, les intrusions trop fréquentes dans ton quotidien ; il n’y a aucune obligation. « Charité bien ordonnée commence par soi-même » ; cet adage sera ton mantra.

#9  Relativise sur les aléas du quotidien qui vont de toute manière avoir lieu, malgré ton envie d’anticiper, de programmer. Un pic de fièvre avant un départ, une gorgée sur ta nouvelle tenue adorée, un biberon de lait renversé sur le sol fraîchement récuré, un vomi dans la voiture en allant au travail. Cela arrive, peu importe ce que tu as prévu, à quel point tu t’es réjouis de ta sortie. C’est ainsi pour toi et pour tous les autres parents.

#10  Profite de tous les instants tout en respectant qu’il t’est parfois impossible de le faire parce que tu es débordée ou fatiguée. Après la pluie vient toujours le beau temps, après la tempête le calme, derrière l’orage se cache l’arc-en-ciel. Ton couple vivra certainement des moments difficiles, sera parfois mis de côté au profit des besoins des enfants, du besoin de repos, de l’envie d’évasion de chacun. Mais n’oublie pas : toutes ces choses que tu vas vivre, les bonnes comme les difficiles, tu les vivras pour la dernière fois à moins d’en vouloir un troisième. En en profitant autant que faire se peut tout en étant douce avec toi-même, quand les enfants seront grands, tu retrouveras une certaine forme de liberté, ton couple trouvera de nouveaux repères et tu n’éprouveras pas de regret à propos de ce que tu as laissé passer quand tu étais dépassée.

Chère maman, je te souhaite de vivre tous ces changements avec enthousiasme et confiance et d’affronter les moments difficiles ou de doutes avec la certitude qu’ils passeront.

Profite de tous les bons moments et transforme-les en pépites d’amour, qui, réunies, forment le trésor le plus précieux appelé communément « famille ».