À toi, l’homme que j’aime, le père de notre enfant,
Tu ne l’as pas porté.
Tu ne l’as pas senti bouger au plus profond de tes entrailles.
Tu as vu mon ventre s’arrondir au fil des semaines, puis des mois. Tu l’as touché avec tendresse. Tu as vu son image sur l’écran, en tons de gris, floue.
Tu ne l’as pas porté, et pourtant, j’ai pu voir l’amour dans tes yeux quand tu l’as vu pour la première fois. L’amour fou.
Tu as partagé mon soulagement qu’il ait tous ses petits membres, qu’il respire correctement, qu’il soit parfait.
Ce que j’ai mis quarante semaine à construire, ce lien indescriptible qui m’unit à notre bébé, tu l’as construit en quelques minutes. En quelques secondes.
Je le vois chaque jour quand tu lui parles, quand il te sourit. Mon coeur de maman fond de voir, entre vous deux, cet amour plus fort que tout. Ce coup de foudre perpétuel.
Je le vois quand tu passes la porte, le soir, et que vos regards s’illuminent d’être enfin réunis.
Je le vois quand, maladroitement, il dit « papa » et que tu t’en émerveilles, encore et encore.
Je le vois dans la fierté immense que tu as pour ses petites réussites et je l’entends dans ta voix quand tes paroles lui sont destinées.
Je le vois quand tes grosses mains attachent les minuscules boutons de sa chemise avec toute la délicatesse du monde.
Et quand elles accrochent minutieusement les petits pantalons.
Et quand elles nettoient attentivement les petits orteils.
Je le sens, tout simplement, dans ta façon d’être avec notre enfant.
Je le vois dans ses yeux qui ressemblent tant aux tiens.
Ton amour incommensurable pour lui.
Son attachement indéniable pour toi.
Merci d’être dans nos vies et d’être un papa aussi extraordinaire.
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