À toi qui juges la façon dont je prends soin de mon bébé;
À toi qui me reproches d’être trop maternelle avec lui;
À toi qui me répètes que j’en ferai un enfant-roi;
À toi qui m’as si souvent dit que je devrais le laisser pleurer car il faisait des caprices;
Sache que je répondrai toujours aux besoins affectifs de mon bébé.
Quand mon enfant pleure, j’ai la conviction qu’il essaie de me communiquer quelques chose. Que ce soit un inconfort, une douleur, une peur ou simplement une envie hurlante de se retrouver dans les bras réconfortants de sa maman, son besoin est réel, il est important et c’est mon rôle de mère d’y répondre.
Même si tu penses que je suis « gaga » et que je vais faire de mon bébé un enfant pourri gâté, je n’arrêterai pas.
Même si tu penses que c’est un caprice, de mon côté je sais que ce n’en est pas un. C’est mon enfant; je le sais, je le sens.
Lorsque mon bébé avait à peine deux mois et qu’il ne faisait pas ses nuits, tu me disais déjà de le laisser pleurer pour qu’il s’endorme seul. Tu es parvenu à me convaincre d’essayer en affirmant que mes journées seraient beaucoup plus faciles et agréables si j’arrivais à mon tour à dormir plus que trois heures d’affilée. J’ai essayé sans trop savoir dans quoi je m’embarquais et mon coeur a failli lâcher à la seconde où j’ai quitté la chambre de mon fils en pleurs. Je suis revenue sur mes pas pour le prendre dans mes bras et à ce moment bien précis, je me suis juré de ne plus jamais suivre les conseils de ce genre et d’écouter les besoins affectifs de mon enfant.
À toi qui penses que je fais une erreur en répondant aux pleurs de mon bébé, je ne juge pas la façon dont tu fais les choses avec tes propres petits. Tu peux tout à fait agir de façon différente avec tes petits car chaque parent est le mieux placé pour savoir ce que veut son enfant, mais merci de respecter ma façon de faire.
Je suis maman, j’ai décidé de répondre aux besoins affectifs de mon enfant et ni toi, ni personne, ne me fera changer d’idée.
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