C’était une nuit de juin. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Je me suis réveillée en sursaut. Il y a quelque chose qui n’allait pas. Et ça concernait le petit être qui sommeillait en moi. Je le sentais, je le savais.
Ont alors commencé les tiraillement dans le bas de mon ventre et les saignements qu’on ne souhaite jamais voir. Je me suis rendue à l’hôpital, des questions et des inquiétudes plein la tête.
Deux heures plus tard, après le triage, la batterie d’examens, l’attente interminable, le médecin me l’a annoncé officiellement. La vie que je portais n’était plus. Comme plusieurs femmes, j’avais vécu une fausse couche.
Je suis retournée à la maison en larmes, le coeur lourd et le ventre vide. S’en est suivie l’annonce difficile au papa et à l’entourage. Une annonce que j’aurais préférée joyeuse et surtout plusieurs mois plus tard. La tristesse se lisait sur tous les visages. Plusieurs ne savaient pas quoi me dire alors que d’autres étaient d’un réel réconfort.
De mon côté, je passais par toute une gamme d’émotions. La tristesse, la colère, l’incompréhension. Je me questionnais, je cherchais des réponses, mais surtout je me sentais coupable. Je me demandais ce que j’avais fait et surtout qu’est-ce que j’aurais pu faire différemment pour protéger sa vie. La vérité, on n’a pas cessé de me la répéter, c’est que je n’aurais rien pu faire pour empêcher cela. Je trouvais cela injuste. Je ne comprenais pas. J’aurais tellement voulu comprendre.
J’étais tellement excitée à l’idée de devenir maman. De donner la vie. J’y avais cru pendant des semaines. Je ne l’avais pas senti bouger mais je savais au fond de moi qu’il était là, si petit. Je lui avais parlé, j’avais caressé mon ventre en m’imaginant la vie que nous allions partager. J’avais commencé à faire des projets, choisi des prénoms, imaginé la décoration de sa chambre.
Et puis, plus rien. Du jour au lendemain. Je me suis sentie démunie. Ne sachant pas trop comment réagir. D’ailleurs, personne ne se sent réellement outillée pour aider dans une telle situation. Car ce sont des pans de notre histoire dont on parle si peu. Un tiroir dans notre mémoire qu’on préfère ne pas ouvrir de crainte de revivre toutes les émotions que l’on a vécues. Un tiroir où la culpabilité ne devrait pas avoir sa place.
Maintenant, j’ai un petit ange qui veille sur moi au ciel. Un petit garçon ou une petite fille, blond ou brun, je ne sais pas. Il n’aura jamais de visage, sauf celui que je lui ai donné. La vie ne m’a pas donné la chance de le connaître. J’aurais aimé le bercer et lui fredonner des airs, sentir sa peau de bébé et le voir grandir. Dans mon coeur, il y aura toujours une petite place pour lui.
Car oui, le temps a fini par passer et la douleur et la tristesse ont fini par s’estomper. J’ai fini par accepter, et par continuer mon petit bout de chemin.
Mais je n’oublierai jamais ma petite étoile.
VÉRONIQUE MARTEL |
Bonjour Véronique.
Merci pour ton témoignage. Je suis de tout coeur avec toi.
Merci car cela permet de savoir qu’on est pas seule, que ça arrive a plus de femmes qu’on ne pense malheureusement …
J’ai 2 fausses à la suite et je sais combien c’est dur …
Pour la 2ème fois, j’ai écris une lettre du fond de mon coeur à ce petit ange qui veille sur nous et je lui ai envoyé au ciel avec des ballons.
C’est sûr que le temps passe et la tristesse s’estompe, mais comme tu dis bien, on n’oublie jamais. Ce petit ange fera toujours partie de nous.
Un des textes de ce blog m’a beaucoup aidé, celui portant sur la recherche du bonheur à marde.
Du coup pour l’instant je profite de mon couple et mets une parenthèse à tout ça. Le temps me dira quand ce sera moment.
Bon courage pour la suite !
Allo cela fait 3ans qu’on est en insimintation j’ai eu 4 joie éphémère. . La dernier à été la plus dure à 11sem et demi … maintenant j’espère que ce courant se mmalheur est fini …. j’en ai rêve de mes bébés et je me sentais honteuse de les avoir perdu mais en lisant j’ai compris que c’était un sentiments que plusieurs partageaient… mais une chose est sur les membre de la famille sont la mais ne comprendront jamais cette peine immense ce trouve béant qui ne demande qu’à être rempli…. il va venir ce bébé et je le tiendrais dans mes bras dans pas long mais faut être patient…..
Oui continuez à espérer en Dieu le créateur. Car Dieu honore notre Foi. Ce qui lui plait c’est bien la foi que nous lui accordons. Mais demandez le lui dans le nom de Jésus Christ son fils unique. Car il à dit dans sa Sainte Parole la Bible : livre de Jean; TOUT ce que vous demandez en mon nom « en Jésus Christ » vous sera, croyez que vous avez reçu ce que vous demandez car tout ce que vous demandez en accord avec lui même vous sera donné. Dieu ne peut pas mentir….ce n’est peut être pas le temps de Dieu….1 obstacle à abattre ou quelque chose à régler dans les relations….pardonnez aux autres comme je vous ai pardonné afin que vous soyez vous aussi pardonnée. A dit Jésus Christ.
Soyez tous bénis! Que Jésus Christ notre Roi vous accorde la Grâce denfanter sans complication et que votre enfant a naitre puisse grandir avec la Grâce de Dieu sur sa vie. Amen