Ode à vous, chers parents d’un enfant malade.
Dès que les mots ont passé la bouche des médecins et spécialistes, le sol a disparu sous vos pieds. Vous vous êtes retrouvés devant des termes médicaux incompréhensibles, des tests, des incertitudes, une attente interminable et le sentiment d’impuissance auquel vous avez été soumis vous a momentanément achevés.
Ode à vous, chers parents d’un enfant malade.
C’est coup après coup que les minutes se sont écoulées et que vous avez dû, contre votre gré, mettre les pieds l’un devant l’autre, les yeux bouffis et l’âme perdue. Plusieurs de vos plans dont celui de chouchouter, faire boire et bercer sont disparus en fumée, noyés dans la peur de perdre votre petit alors que votre seul souci aurait dû être de vous assurer de ne pas manquer de café pour survivre à la vie de parents.
Ode à vous, chers parents d’un enfant malade.
On n’est jamais prêt à voir son enfant aussi vulnérable. On ne l’est pas non plus quand vient le temps d’accepter les fils, les piqûres, les traitements et le manque d’amour lié aux mécanismes et aux procédures qu’ont développés les professionnels de la santé pour venir en aide à ce petit être qui doit vivre alors qu’il n’a rien demandé.
Ode à vous, chers parents d’un enfant malade.
Parce que la force que vous trouvez pour continuer d’avancer en passant par-dessus vos propres besoins semble une ressource inépuisable. Vous direz sans doute que c’est naturel et normal, mais c’est faux. Vous continuez de vous battre sans relâche et sans jamais baisser les bras, vous êtes le plus grand exemple du courage dont fait aussi preuve votre petit amour.
Ode à vous, chers parents d’un enfant malade.
Soyez fiers de vous. Ne vous accablez pas en vous épuisant à chercher des réponses à vos remises en question. Parce que non, vous n’avez rien fait pour mériter ça. Acceptez l’aide, aussi insignifiante soit-elle et demandez-en. Il y a certainement plusieurs personnes autour de vous qui ne demandent qu’à vous soutenir. Elles ne savent probablement juste pas comment s’y prendre.
Ode à vous, chers parents d’un enfant malade.
Vous êtes bons, vous êtes forts et surtout vous êtes humains. Respectez vos limites, c’est aussi un bel exemple à transmettre à votre petit bout de chou.
Ode à vous, vous méritez toute la douceur et la reconnaissance du monde.
Merci pour vos jolis textes.
Ma fille de 14 ans est actuellement hospitalisée car elle souffre d une dépression sévère. Entendre son enfant qui dit vouloir mourir je ne le souhaite à personne même pas à mon pire ennemi. Merci pour cet ode. C est touchant. Votre sensibilité me réconforte et adoucit mes maux.
Quelque texte, nous devons vivre pour les autres enfants et les petits enfants que nous aimons, c’est difficile, mais la vie est là. Nous n’oublions jamais l’enfant parti nous laisse un amour inconditionnel,
Chantal la maman de Julien.
Pensée à mon fils qui va avoir 3 ans et qui se bat depuis sa naissance pour vivre. Non nous ne sommes pas préparés à tout cela, eux non plus. Je suis fière de le voir grandir alors que les médecins ne savaient même pas me dire si il vivrait ou non. Aujourd’hui à l’aube de ses 3 ans, la maladie a reprit le dessus mais il se bat toujours aussi fort. Je ne peux qu’être à ses côtés, l’admirer et le féliciter encore et encore pour tout ce qu’il accompli chaque jour. Il sera à jamais un exemple de force et de courage pour moi. Je t’aime mon héros