Cher Monsieur Legault,
Je suis parent d’adolescents. Le genre d’ados qui vont à l’école, qui étudient, qui travaillent, qui font du sport, qui sortent avec des amis et qui passent trop de temps sur les réseaux sociaux. Ceux qu’on croise l’espace d’un instant lorsqu’ils viennent voler de la nourriture dans le frigo avant de retourner se cacher dans leur chambre. Le genre d’ados qui habitent toujours chez vous, mais que tu ne vois presque plus.
Au nombre d’heures qu’ils passent dans leur petit monde à eux, vous pourriez croire que le confinement et les mesures sanitaires sont faciles pour eux. Après tout, ils sont quand même habitués à vivre enfermés dans leur petit coin. J’admets qu’au départ je m’amusais à dire que j’avais des experts en confinement chez moi et que grâce à leur expertise, chez nous, ça allait bien aller.
Sauf que là, ça ne va pas. Ça ne va pas pantoute.
Finir l’année scolaire sans examens, c’était drôle au départ. Par contre, perdre leur bal de finissants, ne pas dire adieu à leurs amis, quitter le primaire et perdre contact avec leurs anciens camarades de classe, voir leur voyage humanitaire être annulé et leurs activités sportives suspendues, ç’a été un dur coup. Malgré tout, ils sont passés à travers et ils ont pris la relève dans des emplois nécessaires. Mais suite à tous leurs efforts, ce serait vous mentir que de vous dire qu’ils n’avaient pas très hâte de revoir leurs amis et retourner en classe et à leurs entraînements sportifs.
Le problème, c’est qu’après l’excitation de septembre sont venues les mesures sanitaires plus strictes et leur déconfiture. Leurs espoirs ont été anéantis. Leurs formations retardées. Leurs activités parascolaires mises sur la glace. Bien de leurs projets annulés. Leurs sports suspendus. Et ils se sont vus dans l’obligation de rester dans leurs classes toute la journée, même sur l’heure du dîner.
Au moment où je vous écris, mes ados n’ont plus aucun plaisir à fréquenter l’école alors qu’ils ont toujours adoré ça et c’est un combat perpétuel de les garder motivés.
J’ai de bonnes relations avec mes enfants; on jase, on échange, on discute. Ils ont un réseau fort et présent. Et malgré tout ça, je peux vous confirmer que ça ne va pas. Ça ne va pas bien du tout. Ils pleurent pour rien et sont amorphes. Découragés.
J’ai beau expliquer, normaliser, positiver par rapport à la situation actuelle, quand l’un de leurs amis est aux soins intensifs après une tentative de suicide, tout ce qu’il reste à faire est d’empêcher les tiens de faire la même chose.
Monsieur Legault, je suis très inquiète pour nos adolescents. La majorité d’entre eux comprennent pourquoi ils doivent continuer de faire des efforts et font leur part, mais ils ne croient plus trop à la suite. Ils ont l’impression de ne plus vivre, et ils n’en peuvent plus et je n’en peux plus non plus de les voir souffrir.
Rien n’est prévu au programme pour les soutenir comme si on abandonnait nos jeunes au système d’éducation qui est lui-même au bout du rouleau.
Aidez-les. Aidez-nous.
Je suis de tous coeur avec toi ma fille c est pareille pour elle au bord du gouffre ….ca va s arrêter quand ca …..quand nos jeunesde 15 ans prennent des antidrepresseurs ca va pas ben pantoute! Ye temps que notre gouvernement s ouvre les yeux sur la detresse aude la de cette crissss de pandemie
Bon je crois que il faut comprendre que la pandémie touche plusieurs personnes a la fois et voulez parler des adolescents et parcontre la pandémie ce n’est pas habituelle non plus et sa vous devez comprendre et le gouvernement fait ce qu’il peut et il faudrait vous aussi vous ouvrir les yeux sur l’ensemble et vous souhaitez partager mes une chose la a CRITIQUE ne va rien arrangé Du tout combien même tous es sensible par cet covid 19 bonne soirée
Assez!
Je veux compatir, et je compatis…
La vie, temporairement a changé, et le changement n’est jamais facile, surtout quand il arrive subitement et qu’il nous est imposé.
Mais assez! Si vos ados ne vont pas bien, il faudrait peut-être les asseoir et leur expliquer que des fois, la vie n’est pas rose. Qu’elle peut être difficile, voir déprimente, mais qu’on est une race faite pour survivre.
Assoyez vos enfants et montrez leur la VRAIE misère: les guerres, les famines, le manque d’éducation et d’opportunité de millions d’ados comme eux qui n’ont pas eu la chance de naître au Québec!
Assez!
On s’adapte ou on crève! On s’adapte ou on disparaît! Si vos ados ne sont pas capables de survivre un an entourés de leurs conforts, leurs connections virtuelles, leur téléphone intelligent, dans des maisons chauffées où ils sont bien nourris et où ils ont accès à des services de santé, le problème n’est pas vos ados.
Le problème est leur éducation.
Je suis née ailleurs. Je suis née dans un pays de guerre. Je suis née à Beyrouth! 16 ans sous les bombes. Je prenais mon autobus le matin pour aller à une école criblée de balles, ne sachant pas si à mon retour ma maison serait debout, si ma mère ou frère seraient vivants. 16 ans à étudier et faire des devoirs à la chandelle. 16 ans que je n’echangerai contre RIEN au monde.
Je suis débrouillarde, je suis forte et j’apprécie la vie. Les petites choses de la vie….
Apprenez à vos ados la survie. C’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un enfants!
C’est un virus. C’est pas la fin du monde. Le monde en a vu pire!
100% d accord il n y a plus que la covid plus rien d autre n existe tout les efforts sont dédiés à un virus qui tue à peu près juste le monde en train de mourire les tests sont imprécis et boosters les stats des décès sont gonflés ect… et ca n a rien a voir avec la guerre la comparaison est pathétique on a pas besoin ds médias pour nous faire savoir lorseque l on vit en zone de guerre.