Tu es devenue maman, un rêve que tu chérissais depuis des années. Enceinte, tu t’étais imaginé vivre des moments parfaits, des instants magiques. Pourtant, depuis que tu as ta famille, un ennemi nuit à ton bonheur. Quand tu sors avec les enfants, que tu cuisines avec eux ou que tu pars en vacances, quelque chose cloche. Comme un poids. Qu’est ce qui semble donc si lourd ? Tu te dis que c’est normal de ne pas toujours filer le parfait bonheur puisqu’être mère n’est pas facile. Mais peu à peu, ce sentiment de lourdeur revient, plus présent et plus clair.
Tu te mets alors à expliquer ton mal-être. Tu te dis que ces jours-ci, tu dois être plus fatiguée ou que c’est peut-être le travail qui prend trop de place? Bref, tu te mets à rationaliser, tu tentes de comprendre ce qui t’arrive.
Mais si la vraie raison de ton malaise n’était pas extérieure ? Si elle venait d’une parcelle de toi dont tu ignorais l’existence ? Une partie de toi qui prend souvent le contrôle et qui t’éloigne des petits bonheurs quotidiens en te gâchant la vie ?
Et si tu étais ta propre ennemie ? Si cet obstacle au bonheur, c’était toi, la deuxième toi ? Celle qui te nuit et qui refait surface encore et encore. Celle qui te met une pression immense sur les épaules. Celle qui te critique sans cesse. Celle qui te dit que tu n’en fais jamais assez. Celle qui te demande de vivre le moment présent tout en ayant une maison propre, une alimentation saine, de bonnes relations amicales et une shape de plage. Celle qui te dit d’être zen, mais d’être performante à la fois. Celle qui fait partie de toi et que tu dois apprivoiser pour parvenir à la faire taire.
Celle qui ne te gâchera plus la vie si tu prends conscience de sa présence, que tu revois tes priorités et que tu apprends à lâcher prise.
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