Quand bébé n’avait que quelques jours de vie et que moi, j’avais encore de la difficulté à marcher, tu étais déjà là. Je ne te connaissais pas, mais tu as répondu à mon message en quelques minutes, un dimanche et j’ai su que je t’aimais déjà.
Quand je n’arrivais plus à faire boire bébé qui était en crise devant le sein ou quand je pleurais de douleur à chaque tétée, tu étais là. Tu as même pris la peine de te déplacer chez moi. Dès que tu es entrée, je me sentais mieux. À ton départ, je me suis trouvée chanceuse d’être tombée sur toi. Je savais que tu serais comme un ange dans ma maternité toute neuve. Je savais que je pouvais compter sur toi.
Quand je t’ai écrit le lendemain de ta visite parce qu’il y avait encore des choses qui me tracassaient et que je t’ai sans doute posé les mêmes questions que la veille, tu étais là. Rassurante, douce, sans jugement.
Quand j’ai eu besoin de toi le soir de Noël et celui du Nouvel An, tu étais là.
Quand j’ai voulu abandonner l’allaitement, tu étais là.
Quand j’avais seulement besoin de te voir pour me rassurer, tu étais là. Tu avais certainement d’autres familles à rencontrer et tu te demandais probablement pourquoi je m’en faisais autant, mais tu as trouvé une place pour moi dans ton horaire chargé. Comme toujours, tu étais à l’écoute et patiente, le cœur sur la main.
Quand je m’inquiétais pour le poids de mon bébé, pour ses pipis, parce qu’il buvait trop ou pas assez, parce que j’avais des questions sur la suce, les biberons, les coliques, le reflux… tu étais là.
Quand je ne savais plus à qui parler, que je ne voyais plus clair, que je ne savais pas quoi faire à part pleurer et que je doutais de mes capacités, tu étais toujours là.
Du lundi au vendredi, le samedi, le dimanche, le jour ou la nuit, tu es encore là. Tu es ma référence, mon réconfort, mon soutien. Si j’allaite encore, c’est grâce à toi.
Ton métier, c’est ça, c’est aider les mamans, les bébés, les familles. Mais est-ce que quelqu’un t’a déjà dit à quel point tu le fais bien, ton métier? Tu n’as pas uniquement sauvé mon allaitement, tu m’as sauvée moi, en tant que nouvelle maman…
Quand bébé percera ses premières dents et commencera à manger, quand je retournerai travailler mais que je voudrai continuer d’allaiter, quand un deuxième bébé se pointera le bout du nez, je sais que tu seras là. N’oublie jamais à quel point tu es importante pour moi et pour toutes celles qui ont la chance de t’avoir comme consultante. Tu es merveilleuse. De tout mon cœur, merci.
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