Ta première année de vie s’achève, mon bébé. Déjà et enfin. Il me semble que c’était hier que l’on te déposait doucement contre moi. Hier, que tu prenais ton premier souffle et que tu arrivais dans ce monde. Hier, que toute la douleur et l’épuisement disparaissaient d’un coup, laissant place à une grande fragilité, un si petit humain, avec lequel je chemine et évolue dans mon rôle de maman depuis.
Ta première année de vie s’est déroulée en accéléré. Une même routine, une même fatigue que j’ai traînées comme un fardeau, jour après jour. Les jours se sont ressemblé et ont été si différents à la fois. Les courtes nuits et tes besoins incessants se sont avérés mes pires ennemis. Tes sourires et ta bonne humeur, mes plus grands alliés.
Ta première année de vie a été marquée d’une multitude de premières fois pour nous deux. Pour toi, en tant que nouveau venu et pour moi, en tant que maman. Ton premier sourire, ta première dent, ton premier rire, ton premier déplacement quel qu’il soit et ta première nuit ont marqué ta courte vie et la mienne de par leur signification : tu grandis.
Ta première année de vie a été ponctuée d’apprentissages, d’avancements et d’échecs. Il a fallu, à ta façon, que tu trouves comment t’exprimer et à la mienne, j’ai dû trouver comment te comprendre. On en a fait du chemin mon bébé, depuis le jour un. Trois cent soixante-cinq jours plus tard, je te connais par cœur; tes moindres expressions, cris ou pleurs veulent tous dire quelque chose de différent pour moi.
Ta première année de vie a été remplie de joie, de peine, de fatigue, de bonheur et de café. De peine, car tous ces doux moments passés avec toi se sont envolés. Ces douces soirées à te bercer contre ma poitrine et à flatter tes cheveux. Ces doux matins où je t’ai étendue dans mon lit pour un extra quinze minutes de sommeil. Ces moments où tu m’as regardée comme si j’étais l’une des sept merveilles du monde. Tous ces moments que nous ne pouvons plus rattraper, mais qui se sont transformés en souvenirs si précieux à chérir. Tu es encore ma petite, tu n’as qu’un an, mais cette première année de vie, l’année magique, est passée. J’en suis si fière et si triste à la fois.
Ta première année de vie a été remplie d’amour et mon cœur est toujours prêt à exploser d’amour et de fierté. Pour la moindre de tes petites actions et le moindre de tes sourires. Comment est-ce possible d’aimer autant un tout petit être? Je me questionne encore, même après un an.
Ta première année de vie n’a pas été que rose. Il y a aussi eu beaucoup de moments difficiles; tu ne venais pas avec un mode d’emploi lorsque l’on t’a accueillie dans nos vies mais comme le dit le dicton, on ne peut avoir d’arc-en-ciel sans pluie. Les journées plus difficiles m’ont permis d’apprécier davantage les doux moments avec toi.
J’aurais aimé que certains moments de cette dernière année soient figés dans le temps, mais je sais que ce n’est pas possible. Bien franchement, je ne crois pas avoir connu aucune année qui se soit écoulée aussi rapidement que celle-ci et ça me fait peur pour la suite parce que je me doute bien que celles à venir vont s’écouler aussi vite que la première.
Il est donc de mon devoir de maman de savourer chaque instant. De prendre des tas de photos pour me souvenir de tous tes bons et moins bons coups et de toutes tes belles et moins belles journées. Et il est du tien de rendre chaque journée un peu plus belle comme toi seule sait le faire.
Avec le recul, je peux t’assurer ceci : ta première année de vie est sans aucun doute, la plus belle année dans la mienne.
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