sad mother kiss goodbye

Mes amours, vous partez chez papa avec une partie de mon coeur

sad mother kiss goodbye

Mes amours,

Je ne sais pas ce qui fesse le plus. Devoir faire le deuil de cette vie de famille que je n’aurai jamais plus ou vous regarder partir avec une partie de mon coeur un vendredi sur deux.

Pendant les heures qui précèdent votre départ, je me vois m’accrocher à vous, comme vous vous accrochez à moi.  Un peu comme si je veillais sur un mourant, anticipant son ultime expiration. Comme si la mort revenait me fracasser l’âme à la fin de chaque semaine que nous passons ensemble.

Lorsque vous me quittez, j’attends avant de ranger vos jouets et de laver vos vêtements pour faire comme si vous étiez encore là. La vérité, c’est que je ne sais pas comment vous garder vivants quand la porte de la voiture se referme sur vous.

Je refuse d’accepter de ne plus pouvoir vous aimer qu’à temps partiel parce que non, ça ne passe pas avec le temps; je meurs à toutes les deux semaines un peu plus fort.

Alors que vous étiez toujours dans mon ventre, je ne savais pas que ces départs-là feraient un jour partie de nos vies.

Je ne savais pas que la garde partagée laisserait un trou béant dans le coeur de chacun de nous.

J’avais choisi une vie pour vous et avec vous mes enfants.

Et ce n’était pas celle-là.

Crédit : Radharani/Shutterstock.com

Dominique Careau

Ce qu'il faut savoir de moi, c'est que je suis une personne. Juste une personne. Avant toutes choses, je suis une mère qui ne prétend pas avoir la science infuse, mais qui vous fait plutôt joyeusement et humblement profiter de ses bons et moins bons coups à grands coups d'humour pour m'aider à croire que je ne suis pas si pire et pour adoucir les failles de ma maternité parfois incertaine. Je suis une personne. INTENSE, passionnée, impulsive, énergique, frivole, colorée, montagne russe, envahissante, exigeante et parfois même un peu pathétique... Mais je suis tellement présente, disponible, à l'écoute, volontaire et ouverte que ça compense... je pense. J'écris sur ce que je vis, ce que nous vivons toutes! Des fois c'est drôle, des fois c'est plus sérieux. Comme la vie! Les couleurs vont et viennent sur les pages comme sur l'existence!

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7 Comments

  • On ne parle pas du père qui a seulement 2 jours aux deux semaine pour voir ses enfants dans ton histoire. Tu meurs de chagrin parce que tu es séparé de tes enfants pour 2 jours aux 2 semaines quand l’autre partie les voit seulement ces deux journées là… Je trouve ton billet pas mal centré sur toi même.

    • LOL. Là on parle pas de ce que le père vit mon cher mais bien de la mère fec si tu veux pleurer ta mère fait toi un blogue merci bin! Si fallait commencer à s’inquiéter de c’que le père ressent en plus de ce que nous les mamans ressentent ça serait beau en tah! Fec tes commentaires de père martyre tu peux bin les remettre dans ton ass. Bonne soirée là!

    • Bien dit!
      Et souvent le père n’a guère choisi cette situation!
      Et ce sans parler des pension alimentaires que nous payons pour n’avoir que 4 jours par mois nos joyaux à nous aussi!!!!!

    • C’est SON billet… Si tu veux écrire d’un autre point de vue bien à toi de le faire.

  • Pas facile pour les 2 parents ! J’avoue … M. Olivier vous avez raison . Très exagéré ….

  • Oh que je te comprends, on ne fait pas des enfants pour ne pas les voir a temps complet. Ca me brise egalement le coeur a tout moment. Garde de 5 5 2 2 ici depuis 3 ans et ne m’habitue pas. Ca fait mal a mon coeur de maman!

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