Quand je t’ai choisi, quand j’étais certaine que tu serais un bon papa pour nos futurs enfants, la vérité, c’est qu’on se connaissait à peine. Après quelques mois à peine passés à tes côtés, tu m’avais charmée. Un peu par ton physique, mais surtout par ton caractère aux antipodes du mien.
Quand je t’ai choisi, quand je me suis dit que cette patience d’or et ce sens de l’écoute hors-pair dont tu disposais seraient transposés sur nos enfants, je n’avais pas tort. Tu as toujours été un point d’ancrage pour eux, une force tranquille. Et quand j’avais envie de m’arracher les cheveux sur la tête, toi, tu te contentais de respirer et de sourire, armé d’une zénitude que je n’ai jamais eue.
Quand je t’ai choisi, je croyais dur comme fer que tu étais différent. Auparavant attirée par des badboys, je m’étais rendue à l’évidence que ce n’était pas l’idéal pour fonder une famille. Toi, avec ta façon de communiquer tes idées, sans les forcer dans la tête de l’autre, tu allais peut-être réussir à me guider.
Quand je t’ai choisi, je nous voyais comme une équipe. J’avais besoin d’un partner, de quelqu’un qui rame avec moi, avec un but commun. Je croyais que nous avions des valeurs, des buts et des ententes communes. Quand je t’ai dit “oui”, je croyais fermement en notre relation et en notre futur.
Quand je t’ai choisi, je n’ai jamais songé que les choses pouvaient changer. Que sous tes promesses et tes plus belles couleurs se cachait quelqu’un d’autre; un être différent. Un être avec des valeurs qui ne ressemblaient plus à celles que tu m’avais vendues. Un être qui se traînait les pieds dans la maison. Un être dont la passion et l’amour s’étaient essoufflés. Un être qui ne me convenait plus. Un être qui ne m’avait jamais convenu.
Quand je t’ai choisi, je voulais un partenaire, quelqu’un sur qui je pouvais compter. Quand tu t’es mis à faire faux bond, esquivant tes responsabilités et ne m’offrant plus que quelques sourires factices et ton indifférence, j’ai compris que je m’étais trompée et après un long moment de réflexion, j’ai décidé de partir.
Quand je t’ai choisi, quand j’étais certaine que tu serais un bon papa pour nos futurs enfants, on se connaissait à peine. Armé de ta patience légendaire et de tout l’amour que tu leur portes, je demeure convaincue que tu l’es et le seras toujours. Tu as changé, certes, mais je suis encore habitée par la naïveté qui me permet de croire que j’ai jadis fait le bon choix. Pour les enfants. Mais pas pour moi.
Super texte très belle façon de résumé d’avoir choisi le mauvais gars
Et si c’était l’inverse…..
Cesson de chercher des coupables et apprenons à parler à l’autre.
Arrêtons de focuser sur des points précis et apprenons à découvrir l’autre. La vie est comme un livre d’histoire. Il y a de bons chapitres et de moins bons mais a la fin, C’est la globalité de ce livre qui nous donnera une image juste de TOUTE l’histoire.
Les « Si j’aurais…., j’aurais dû…,et cie ne font que nous ancrer dans des images fausses que nous avons de l’histoire parce que nous n’en connaisson pas tous ses chapitre.
Lisez votre livre, il y renferme toute votre vie…