Il existe un dégât d’expressions dont plusieurs portant sur la maternité. En voici cinq qui portent clairement mal leur nom.
#1 La préparation à l’accouchement
Qu’on se comprenne bien. On te demande de venir à ces séances au cours desquelles tu respires comme un chiwawa mourant pendant que papa te caresse le ventre dans le but de t’aider à expulser quelque chose de la taille d’un ballon de rugby de ton vagin le jour venu. Tu as bien voulu y croire et tu as fait de la relaxation, de la sophrologie et tout ce qui va avec mais quand tu te revois dans ton survêtement sur le tapis de sport, tu as envie de retourner dans le passé pour te dire à toi-même « Eh fille, économise ton temps, rien ne prépare ton corps à ce qui va t’arriver ».
On ferait bien mieux d’avoir des cours de « réparation de l’accouchement » après avoir mis bas, ce serait plus utile.
#2 Un accouchement sans douleur
Accoucher sans douleur. Pourquoi pas manger sans grossir aussi ? On a tous une copine ou une cousine qui nous juge parcqu’on à choisi l’épidurale alors qu’elle, non. Mais l’ont-elles connue, elles, l’aiguille de trois mètres dans l’os du dos ? Et cette épidurale nous épargne t-elle les contractions avant et les déchirures après ? Appelons plutôt ça un apaisement momentanément. Qu’on ne nous enlève pas notre mérite : personne n’accouche sans douleur.
#3 Dormir comme un bébé
Domir comme un bébé veut dire bien dormir. Est-ce qu’un bébé dort bien ? Voyons ça : des bruits d’alien à profusion, trente-sept changements de position et un réveil toutes les trois heures. Qui a inventé cette expression ? Ça devrait carrément vouloir dire l’inverse.
« J’ai dormi comme un bébé, j’ai vraiment passé une nuit de merde ».
Pour signifier qu’on a bien dormi on devrait utiliser l’expression » J’ai dormi comme quelqu’un qui n’a pas d’enfants ».
#4 Le cododo
Co= partager. Partager le lit parental entre le papa la maman et le bébé. Mais bébé est nul en math et la division par trois n’est pas son fort. Alors Papa finit sur le canapé et maman dort (à moitié ) dans des positions improbables.
#5 La propreté
« Ton enfant est il propre ? ». Tu devrais dire oui car il ne porte plus de couche mais tu as parfois bien envie de crier NON, il ne l’est pas. Ou si ton petit est censé être propre, force est d’admettre que tu ne t’en aies pas rendu compte. De la sauce tomate dans les cheveux à chaque repas, du feutre sur les mains. des crottes de nez en guirlande et des bonbons collés dans les cheveux. Ton enfant est un sans-couche oui, mais propre ? Repasse dans dix ans !
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