Être mère, c’est pas toujours rose, mais si tu think postive un peu, tu vas te rendre compte que même les affaires les plus poches qui viennent avec la maternité n’ont pas que des mauvais côtés. Enjoy.
#1 Le temps qui manque
Le temps passe à vitesse grand V depuis le jour où t’as ramené ton aîné à la maison pis il te semble que ta vie n’est qu’une course effrénée qui commence à cinq heures et quart tous les matins et qui ne se termine qu’à minuit le soir quand tu t’endors en rêvant de ta to do list du lendemain. Entre le ménage, l’épicerie, les cours en tout genre pis la job, tu capotes. Ce que tu ne réalises pas, c’est que la vie t’offre le meilleur deal de ta vie sur un plateau d’argent : apprendre à lâcher prise sur toutes les niaiseries qui, dans les faits, n’ont pas la moindre importance (comme la façon dont tu plies ton drap contour, la balayeuse que tu n’as pas passée depuis une semaine et les graines en dessous de la table qui ne changent rien à ta vie) ou flancher. Penses-y. Plein de gens vont perdre un temps précieux à s’adonner à un paquet de tâches inutiles toute leur vie. Toi, t’as une occasion en or de catcher que c’est une perte de temps et de profiter de la vie avec tes p’tits. Saisis-la donc.
#2 Les maladies
Avant d’avoir des enfants, quand t’avais le rhume, ton monde s’écroulait pis il te semblait donc que tu ne survivrais pas. Maintenant que t’as des p’tits, avoir le rhume, ça ne change rien pantoute. Il faut que tu te tapes la préparation du souper, le bain, l’histoire, la chansons pis les trente-douze fois où ta progéniture va se lever pareil. Ça fait que ta façon d’envisager la maladie est ben moins critique. C’est cool. En plus, au fur et à mesure que tu te tapes les microbes que tes enfants ramènent de la garderie, tu te construis un système immunitaire du tonnerre. C’est super.
#3 La survie de ton couple
Pas besoin de te dire que l’arrivée d’un bébé, ça fesse un couple pas à peu près et que les mois/années suivant sa naissance, c’est raide pis ça demande de l’adaptation sur un joli temps. Le temps qui manque pour se regarder dans le blanc des yeux, la libido qui drop souvent en flèche pis les divergences d’opinion sur la façon d’élever votre progéniture pis passer la moppe vous en font voir de toutes les couleurs à toi pis ton chum. Ce qu’il y a de beau là-dedans, c’est qu’une fois la tempête traversée, ton bateau est plus solide qu’il ne l’a jamais été et les chances qu’il soit bon pour voguer jusqu’à votre retraite sont pas mal plus grandes que pour bien des couples qui n’ont pas d’enfants et qui encaissent pas mal moins bien les épreuves. Ça fait que si tu penses que la naissance de ton bébé peut jeter ton couple à terre, rappelle-toi que c’est aussi possiblement ce qui va le sauver des prochaines intempéries dans une couple d’années.
#4 Ton corps post-partum
Ben oui, depuis que t’as mis bas, ton corps n’est plus ce qu’il était et quand tu le croises dans le miroir, des fois, tu te demandes si t’as le goût d’en rire ou d’en pleurer. Mais on va s’entendre sur quelque chose, toi pis moi. Avant d’être mère, combien de temps pis d’énergie t’as passé à te regarder dans le miroir, à te peigner, à te makuper pis à te demander si t’étais assez belle, assez mince pis si tes jeans te faisaient un gros derrière ? Peut-être que ton corps post-partum ne cherche pas à t’envoyer le message que tu fais dur. Peut-être qu’il essaye juste de te dire que t’as assez perdu de temps avec des standards niaiseux pis qu’il serait peut-être temps de lâcher ton miroir pis de commencer à vivre ta vie parce que tes p’tits méritent d’avoir une mère heureuse pis bien dans sa peau, pis toi, tu le mérites encore plus.
#5 La fatigue
Depuis l’arrivée de ton p’tit dernier, t’es brûlée. Entre ses boires aux trois heures et la barge de lavage de pyjamas à pattes que tu fais à tous les jours que la vie fait, tu te demandes vraiment pourquoi tu n’es pas déjà tombée raide morte de fatigue. La bonne nouvelle, c’est que tu as développé des skills de malade pour t’endormir partout en un claquement de doigt et que que tu disposes maintenant de la preuve que la fatigue ne tue pas à moyenne échelle (pis peut-être à grande échelle aussi. Bref, t’es une machine et la plupart des humains de ce bas monde ne supporterait pas ton mode de vie plus que trois jours d’affilée. Lève ta tasse de café frette à ça, c’pas rien.
#6 Le jugement
Avant d’être mère, t’étais pas du genre à juger le monde mais… Aujourd’hui, après avoir passé à travers les débats de l’allaitement, des couches lavables pis de l’éducation bienveillante, tu sais que tout le monde a le droit de vivre sa vie comme il l’entend, que t’as pas la science infuse de la maternité pis que de respecter l’opinion de son voisin, c’est pas un must, c’est une nécessité. Te v’là grayée de maudites belles valeurs à transmettre à tes enfants as soon as possible.
T’sais dans la vie, y’a rien de parfait. Mais c’est à toi de décider si t’as le goût de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.
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