Maman,
Les lumières de Noël commencent tranquillement à apparaître dans ma rue. Je vois les sapins de mes voisins prendre forme à travers leurs fenêtres. J’entends mes collègues de travail dresser la liste de cadeaux qu’ils souhaitent trouver pour leur entourage. Je vois mes amis prévoir leur calendrier du temps des fêtes pour s’assurer de passer un maximum de temps avec leur famille. Je les regarde et je me rappelle ma propre vie d’avant ton départ.
Pendant toutes ces années, tu t’es tellement donnée pour faire de notre temps des fêtes un temps de réjouissances et de partage. Tu aimais tellement ces deux semaines. Tu prévoyais chaque détail. Chaque recoin de la maison était décoré parce que tu y tenais tellement. Chaque cadeau était emballé et soigneusement déposé sous le sapin et le tout ressemblait à s’y méprendre à une photo Pinterest.
Les repas étaient faits maison, aucune tricherie possible. Et tout, tout était toujours délicieux. Tu étais si fière de nous voir tous rassemblés dans la maison qui nous a vus naître et grandir. Tu étais tellement heureuse d’ajouter des souvenirs à notre mémoire et à celle de nos enfants qui, au fil des années, se sont multipliés, pour ton plus grand bonheur.
Noël pour moi, c’était toi. C’était toi qui le rendais si important. Si coloré. Si incontournable.
Et je te l’avoue maman, j’ai chialé contre ton acharnement à nous avoir tous ensemble sous ton toit pour plusieurs jours. Je trouvais donc que partager une salle de bain avec quinze personnes, c’était une très mauvaise idée. Je trouvais ridicule ton désir de tout cuisiner. Dans ma tête, commander un petit buffet froid, c’était tellement plus simple. Je détestais ton entêtement à trouver THE cadeau pour chacun d’entre nous, me disant qu’une enveloppe aurait été tellement plus simple.
Je n’avais rien compris. J’aurais dû réaliser avant que c’était pour nous que tu y mettais tant d’efforts et tout ton cœur. Cette année, nous fêterons Noël sans toi, sans tes attentions, sans ta magie. Cette année, on sourira, comme toujours, mais dans nos cœurs, il y aura un vide immense. Parce qu’on a beau vouloir et essayer, rien ne peut réellement le remplir. Rien ne peut effacer le fait que tu n’y seras pas. Rien ne pourra nous faire oublier que c’était ton moment de l’année préféré et que tu as quitté juste avant de pouvoir le célébrer une dernière fois.
Alors le soir de Noël, pendant que ma marmaille regardera le ciel dans l’espoir d’apercevoir le Père Noël, moi je le fixerai dans l’espoir d’y voir un signe de ta part. Je fixerai le ciel en te remerciant de m’avoir permis de vivre tous ces moments de réjouissances au fil des années.
Et je te fais la promesse, Maman, de mettre mon Grinch de côté pour permettre à mes enfants de vivre à leur tour, les plus beaux moments de leur enfance, remplis de lumières scintillantes, de rires, de magie et d’amour.
Bref, de leur donner un peu de toi, à travers moi.
Wow … j’en ai pleuré … toutes mes condoléances.
Je vous comprends tellement !
J’ai perdu ma grand-mère maternelle il y a bientôt presque un an. J’étais très proche d’elle. Elle me manque terriblement.
Elle s’est éteinte juste avant Noël. Cela a été très dur. Surtout d’ouvrir en son absence, toutes ces petites attentions qu’elle avait réussi à préparer malgré la maladie. Son absence laisse un vide immense.
Je me surprends à lui parler des petits exploits de mon dernier bébé qu’elle n’aura pas eu la chance de connaître.
Noël ne sera plus jamais pareil, c’est certain.
Ah, comme j ai pleuré de vous lire, ayant perdu ma mère à l age de 12 ans auquel j etais si attaché. C est dont vrai que nous emballons chaque cadeau soigneusement avec plein de délicate particularité réfléchi et pensé pour chacun d eux,EUX mCHÈRE ENFANTS. Mon Dieu que nous les aimons..Et c est vrai de dire que jamais ce vide, ce trou béant laissé par leur absence disparaît totalement. Le temps diminue la douleur et on fini par apprendre à vivre avec. Le plus grand désire de votre maman était de vous voir heureuse,,, Alors ,pour Elle, pour vous,pour vos enfants,
SOYEZ LE MADAME !
SOYEZ-LE !!! de tout votre coeur et de toute vos forces.
Mes plus sincère condoléence.
( Un ami est venu chez moi hier le 24 , il pleurait car il ne peut pas voir sa fille autant qu il le voudrait du à des erreures de parcour, Je le consolais biensur,et pour finir en lui disant, il faut mettre ton regard en avant, regarder toujours droit en avant, toujours. ET SURTOUT RESTE JOYEUX,TOUJOURS JOYEUX MÊME DANS LA SOUFFRANCE. Car tout ceux qui te regarde EN ON BESOIN.
On a besoin de voir des gens capable d un grand amour envers son prochain, on a besoin de voir des gens , les gens heureux…. Alors soyons -le pour eux.
( un ami est venu chez moi hier le 24 , il pleurait car il ne peut pas voir sa fille autant qu il le voudrait du à des erreures de parcour, Je le consolais biensur,et pour finir en lui disant, il faut mettre ton regard en avant, regarder toujours droit en avant, toujours. ET SURTOUT RESTE JOYEUX,TOUJOURS JOYEUX MÊME DANS LA SOUFFRANCE. Car tout ceux qui te regarde EN ON BESOIN.
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Ohhh comme est dur à lire, à peine 12h après que mon père soit décédé.
Effectivement, Noël ne sera plus jamais pareil pour nous.
Ouf…merci!
Bravo Marie-Claude! Très beau texte! Tu exprimes avec des mots simples ce que beaucoup d’enfants de tous les âges ressentent au départ de leur maman. * La perte d’ une mère est le premier chagrin que l’on pleure sans elle *