little boy blowing candles on cake

10 commandements pour gérer les invitations aux fêtes d’amis

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Ça commence bien souvent dès la garderie. Mais on peut dire que ça prend des proportions inégalées après l’entrée à l’école.  Je ne parle pas des maladies à boutons, mais bien des multiples invitations à des fêtes d’enfants. Et ça peut vite devenir un casse-tête pour tout le monde. Voici donc un Petit Guide du Savoir-Vivre pour t’aider à gérer cette avalanche d’invitations avec sérénité.

Ta présence, tu confirmeras

Ça va de soi. Dans chaque carton d’invitation, il y a un numéro de téléphone ou un courriel, ET une date limite pour confirmer. Ça prend deux minutes. Fais-le. Et surtout ne te fie pas à ton enfant de six ans pour passer le message dans la cour d’école. Ce sont les pires messagers au monde.

De ton absence, tu préviendras

Si vous ne pouvez pas y aller, ne laisse pas la maman qui invite dans le néant à se demander si tu as juste oublié de répondre ou quoi. Appelle quand même, ne serait-ce que pour remercier de l’invitation.

À la dernière minute, tu n’annuleras pas

On s’entend que je ne parle pas d’un cas d’exception comme de la mortalité ou une fulgurante gastro. Je parle plus de choses comme : une activité plus intéressante s’est présentée ou il fait 26 degrés et vous allez finalement à la plage. Annuler pour ça, ça fera beaucoup de peine au petit fêté.

Si tu avais décliné ou omis de répondre, à la fête, tu ne te présenteras pas

Si tu refuses, tu refuses. Si tu ne réponds pas, malheureusement on considère que tu ne viens pas. Rien de tel qu’un invité inattendu pour te désorganiser une fête pour laquelle tu as soigneusement choisi le matériel et les jeux.

Tes autres enfants, tu n’imposeras pas

‘’J’te dis qu’il aurait aimé ça venir, lui aussi. Il pleurait dans l’auto en s’en venant, pauv’p’tit, ha ha ha…’’. Suivi d’un silence malaisant sur le tapis d’entrée pendant que le garçonnet renifle avec sa plus belle face de pitié. C’est la fête de ma fille, pas la mienne. C’est sa journée, elle a choisi ses invités, et tout est planifié pour un nombre déterminé de convives. Belle occasion pour apprendre à fiston à vivre avec la déception, et lui rappeler que c’est parfois lui qui est invité à des fêtes sans sa fratrie!

Chercher ton enfant à l’heure, tu viendras

Après trois heures de gestion de jeunes surexcités en rush de sucre, tu comprendras que si je dis que ça finit à 16h00, ça veut vraiment dire 16h00. Si tu arrives à 16h20, ça se pourrait que j’aie mis ton kid à contribution pour ramasser les vestiges de la piñata, pendant que je me la coule douce dans le bain avec un drink hautement mérité! Sorry!

Ton enfant malade, à la maison tu garderas

Visualise huit marmots qui pigent dans les mêmes plats de chips et de bonbons, et qui dans l’énervement se trompent plus d’une fois de verre de jus rouge chimique. Juste avec ce petit noyau festif, il y a matière à partir une épidémie d’envergure provinciale. Alors même si ça brise le cœur, annule (et APPELLE!!).

Des allergies de ton enfant, tu aviseras

Quoi de plus angoissant pour une mère que de se rendre compte qu’un camarade arbore l’EpiPen à sa ceinture sans savoir ce qui pourrait provoquer une catastrophe?

Avec le cadeau, tu ne te tracasseras pas

Si c’est ta huitième fête d’enfants de l’année, je peux comprendre que ton budget ‘’cadeau d’amis’’ commence à être épuisé et que tu es tentée de refuser pour cette raison. Mais sincèrement, nos enfants débordent de bébelles. Ce qu’ils veulent, c’est s’amuser avec leurs amis. Alors oublie les ‘’ça ne se fait pas’’ de ce monde et amène ton flo au party, même sans cadeau!

Obligée d’inviter mon enfant à la fête du tien, tu ne te sentiras pas

Mes enfants invitent qui ils veulent à leur fête, tes enfants peuvent faire pareil. On n’invite pas pour se faire inviter! Ceci dit, si tu nous invites, ça va me faire plaisir d’appliquer à la lettre ces commandements pour s’assurer qu’on puisse tous festoyer sans se stresser!

Bon party!

 

 

Crédit : Red pepper/Shutterstock.com

Mélissa Brassard

Journaliste dans une ancienne vie, je suis maintenant une mère à temps plein pour ma dramaqueen de 6 ans et mon garçon-qui-se-prend-pour-un-lion de quatre ans. Je les élève en toute simplicité, avec l’aide indispensable de mon presque parfait mari, du fin fond de notre Saguenay natal. Mon besoin d’écrire ne m’a toutefois jamais quitté avec les années. Véritable amoureuse des mots, je dévore les livres comme d’autres dévorent des chips…Sauf que je dévore aussi les chips! Oups! J’aime les débats respectueux et les discussions animées! J’aime aussi rire et le ridicule ne m’a pas encore tuée à ce jour!

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