Voilà. Je me suis tue beaucoup trop longtemps. Quand j’ai finalement parlé, il était trop tard. On a réfléchi et travaillé ensemble, tu as pleuré, on a changé… un peu. Puis doucement, tout est revenu comme avant. Avant nos discussions et tes larmes, comme au temps des miennes. C’est là que j’ai compris.
Ce n’est pas de ma faute, ni de la tienne. C’est qu’on est différents. Tellement différents que nous vivons à des lieues l’un de l’autre, même quand on se tient par la main. Ensemble, mais tout seul. Si seuls.
Je n’aime pas cette famille bâtie sur le mensonge d’un amour qui n’existe plus. Je suis tannée de te voir te sauver derrière tes écrans. Je suis épuisée par cette vie qui ne ressemble pas à celle que je désire.
Ce n’est pas de ta faute, crois-moi. J’ai besoin d’autre chose. Au-delà des attentions que tu me portes sans plus atteindre mon cœur. Ce que tu m’offres, je n’en veux plus. Si tu savais combien ça me désole. Je sais bien que tu essaies. Je sais bien que tu espères encore.
Je ne serai jamais vraiment prête à te quitter. J’aurai toujours cette peur du vide au ventre et ce maudit doute… Si jamais j’avais tort ? Si c’était vrai qu’on pouvait encore y arriver?
Je voulais que ça marche. J’espérais vraiment qu’on y arriverait. J’ai tellement de la peine.
Ce soir, le cœur caché dans mes bottines, je vais prendre mon courage par la main et aller te voir pour prononcer la phrase que nous redoutons tous les deux d’entendre : « Chéri, il faut qu’on se parle. »
Ouf, je te comprends tellement . Je suis dans la même situation. Depuis tellement longtemps je continue d’espérer que tout s’arange, trouver des excuses pour expliquer pourquoi ça ne va pas et me rendre qu’une fois l’excuse passé (ou reglé) ça ne va pas mieux. En discuter, faire des mises au point, faire des efforts voir une éclaircie à travers les nuages puis trop rapidement voir tout revenir comme c’était.
Moi non plus je ne suis pas prête à dire les mots. J’ai tellement peur de me tromper (malgré les signes). J’ai aussi peur du jugement des autres, d’entendre à répétions la phrase: est-ce que tu as pensé aux enfants. En fait oui, j’y ai pensé et c’est sûrement à cause que j’y ai pensé que je n’ai pas pris mon courage encore parce que l’important c’est eux. mais j’ai envie juste une fois de penser à moi. Je ne peux pas imaginer passer le restant de ma vie avec quelqun dont je ne suis plus amoureuse. Je te souhaite que tu as pris ton.courage et que tu as prononcé cette phrase que je ne suis pas.encore capable de prononcer et j’espère que bientôt je pren’ai aussi le courage par la main. merci piur ton texte.