Dans la vie, on rencontre toutes sortes de parents. Y’en a qui allaitent leur enfant jusqu’à quatre ans. Y’en a qui sont donc contents de voir leur enfant sucer leur pouce, parce que c’est plus pratique et économique qu’une suce, mais qu’à huit ans, leur enfant a étrangement besoin d’orthodontie. Y’en a qui se vantent que leur bébé de dix mois est propre et qui ragent rendu à cinq ans lorsque bizarrement, il rechute. Y’en a qui vont sevrer brutalement leur enfant de leur suce ou de leur pouce, parce qu’ils sont contre ça, et c’est l’éducatrice en garderie qui s’occupe de leur flo qui doit endurer les crises de larmes que ça engendre à la journée longue.
Moi, j’ai décidé de laisser ma fille de dix-sept mois libre de choisir quand elle sera prête à se sevrer de sa suce. Mais je subis la pression sociale de mon entourage. Le beau-père qui dit « Ça doit sûrement achever, cette période-là?! », mon chum qui parle de cesser bientôt pour ne pas nuire à son développement de langage. Oui, c’est vrai qu’à travers sa suce, on entend mal son charabia déjà incompréhensible, mais je sais que ma fille a un besoin vital de téter en ce moment. Pensez-vous que je vais suivre les règles sociales comme un mouton juste parce que « ça se fait pas »?
Êtes-vous là quand on a pas de suce à portée de main et qu’elle hurle ses poumons pendant une demi-heure? Vous ne pensez pas que ça pourrait créer un sentiment d’insécurité chez elle et avoir des séquelles plus tard quand elle sera adulte? Ah non, c’est sûr, vous ne serez pas là pour entendre ses pleurs ni réparer les pots cassés plus tard. Moi, oui. Et ma santé mentale, vous y avez pensé aussi? On n’appelle pas la suce « The Pacifier » pour rien. Ça amène la paix. Le calme que nous, nouveaux parents, on n’a plus le droit d’avoir.
Tant mieux, si ma fille ne fait pas de crises quand vous la gardez. Tant mieux, si elle a moins besoin de sa suce quand elle est sous votre responsabilité. C’est uniquement parce qu’elle ne se permet pas d’être totalement elle-même en l’absence de ses parents.
La suce, je l’ai étudiée de long en large. Je connais ses points forts et ses points faibles. Je connais ses différences d’un type à l’autre, d’une marque à l’autre. À ce sujet, des avis de pédiatres renommés, j’en ai lus et entendus en masse. Le guide Mieux Vivre avec son enfant n’a rien eu à m’apprendre à ce sujet.
Et n’allez pas me dire que je suis fermée d’esprit, parce que vos avis, je les connais tous, mais vos arguments ne tiennent pas la route. On ne fait pas quelque chose à un enfant sans se préoccuper de son bien-être à lui en premier.
J’ai choisi de lui offrir sa suce, parce qu’elle se sent mieux avec. J’assume mes choix, alors s’il vous plaît, Monsieur-Madame-tout-le-monde qui pensez savoir ce qu’il y a de mieux pour mon enfant, sachez que je connais ma fille mieux que n’importe qui d’entre vous, parce que je passe 99,9% de mon temps avec elle. Laissez-moi lui donner la liberté de vivre son enfance comme elle le désire et non comme la société nous dicte de le faire.
L’essentiel du message est clair et tout à fait légitime… Mais sérieux, ne me jugez pas mais laissez moi juger les autres ?! Probablement pas le message que tu voulais envoyer mais c’est celui qu’on reçoit.
Je suis d’accord. Un message incitant au respect d’un choix de parent est tout à fait louable. Malheureusement celui-ci est plein de jugement. C’est certainement involontaire on y sent un cri du coeur de maman mais….
Je ne sais pas si la rédactrice de ce texte l’a bien relu avant de le soumettre mais je perçois beaucoup de jugements de sa part lorsqu’elle décrit négativement les impacts qu’ont les choix des autres parents sur leurs enfants ?
La parentalité c’est de faire ce qu’on croit le mieux pour notre enfant selon nos croyances, nos valeurs et nos outils.
Il n’y a pas un parent qui va faire un choix délibérément en se disant qu’il va brimer son enfant pour plus tard.
Est-ce qu’on peut respecter ses propres choix sans éprouver le besoin de se justifier en diminuant les choix des autres?!
J’ai resenti la meme chose….
Nos choix sont nos choix et en rien supérieur à d’autres choix…
Je pense que le jugement porté n’était pas sur les parents qui pensent différemment, mais sur les personnes qui mettent la pression et portent un jugement à dire à une mère ce qu’elle doit faire avec son enfant. Et que le sujet de la tétine en est un exemple type
Coucou moi personnellement je suis pour les « suce » que l’on appelle sucettes ou tétines vers chez moi, j’ai en acheter une pour mettre dans la valise de maternité pour mon premier ( et je vais faire de même pour mon second) même si aujourd’hui à 2 ans et 8 mois il ne sans n’est pratiquement pas servi, chaque enfant est différent et s’il a un besoin de suction je ne vois pas qui serait en droit de lui interdire. Bon courage à tout les parents.
J adore j ai vécu la même chose sauf que j encaisser j encaisser jusqu’au jour où j ai pété un plomb et je l ai envoyé chier d une force phenomenale. Quand on dit à une maman depuis 2 mois qu elle ne prend pas soin de son enfant a cause de la suce ce n est pas très intelligent pour une personne a un bac +8 qui te prends de haut comme si tu étais la pire des mere…
Le titre me donnait une bonne impression de l’article pour être finalement déçue de celui-ci. Je peux comprendre que tu es fatiguée d’entendre les gens porter un jugement sur tes décisions en tant que parent, mais cela ne donne aucunement le droit de diminuer les autres.
De plus, il y a autant de parents qui ne donnent pas la suce qui reçoivent des commentaires tels que: « Donnes-y la suce, ça va régler ses pleurs », etc.
Le plus important est de prendre des décisions pour le bien de l’enfant, en prenant en compte les pour et les contre.
Je suis complètement d’accord avec votre lecture. Cela m’a sauté aux raccourcis
Yeux direct. Si l’on revendique ses choix dans l’éducation de ses enfants , il serait de bon aloi de respecter ceux des autres ….