Toi qui disais m’aimer. Toi qui disais me chérir jusqu’à la fin de tes jours. Toi qui as détruit mon amour-propre. Toi qui as gâché ma vision de l’amour. Je m’adresse à toi qui m’as tant fait souffrir et dont le souvenir continue de me hanter malgré tout ce temps passé. Ne te méprends pas, ce souvenir n’est pas glorieux, il est douloureux et amer. Ces pensées qui me font angoisser et pleurer. Je me rappelle ce mal qui m’habitait dans tes bras, de ne pas savoir comment m’en sortir, comment fuir.
J’y ai tellement cru, en ce bonheur que tu m’avais promis. Cette belle vie que tu m’avais offerte sur un plateau d’argent. Notre rencontre était si facile, si douce, si merveilleuse … jusqu’à ce que tu montres ton vrai visage. Étais-je trop naïve ? Trop docile ? Trop dépendante de toi ? Je ne saurai jamais ce qui m’a gardé dans tes bras, mais je sais une chose… tu m’as fait vivre l’enfer. J’ai longtemps jugé les femmes qui vivaient la violence conjugale en me disant qu’elled n’avaient juste qu’à partir, beau préjugé jusqu’à ce qu’on le vive. La violence s’installe de façon si sournoise, je n’ai même pas su me protéger, fermer les poings et me battre. J’ai simplement fermé les yeux et attendu que ça finisse.
Le cœur serré et la boule au ventre, je revenais chaque soir à la maison pour subir tes colères, tes peines, tes angoisses que tu déversais sur moi sans remords et avec brutalité. Tes mots. Ils resteront à jamais gravés dans ma mémoire, tel un tatouage au fer rouge. Ces mots qui blessent, qui détruisent sans retenue. Qui anéantissent tout ce que j’ai été avant toi, je n’étais plus rien. Les gens ne me reconnaissaient plus, ils se tenaient loin car il n’y avait rien à faire, j’étais sous ton emprise et seulement moi pouvais en sortir. Ils étaient brisés de me voir ainsi dans tes bras, détruite, inexistante, éteinte.
Et puis, un jour, j’en ai eu assez. Assez de tout ça, assez de ne pas me battre pour ma propre survie. J’ai mis un STOP, j’ai pris la porte, j’ai repris ma confiance en moi, je t’ai enlevé le contrôle de ma vie. Cette force, je l’ai toujours eue en moi, tu l’avais seulement étouffée. Étouffée jusqu’à ce qu’elle explose, qu’elle soit plus forte que mon propre désir de t’aimer. Aujourd’hui, je me reconstruis, chaque jour, un petit pas à la fois. Tu as fait des ravages mais ils ne seront pas permanents car un autre a pris ta place. Il a pris cette place pour m’aimer, me chérir et non me détruire. Il est doux, il est parfait mais lui, il l’est pour vrai. Il ne joue pas comme toi.
Ouf que jai connu ca,et depuis jen ressent trs les consequences dans ma vie