Il y a des jours où rien ne va comme tu veux, tu te flagelles à grands coups de je ne suis bonne à rien, tu te trouves laide et moche. Des jours où ta bulle est immense, où tout le monde te tape sur les nerfs et où ton air bête ne passe pas inaperçu. Ces jours-là, tu ne fais rien de bien mais tout de travers, tu enchaînes les maladresses.
Il y a des jours où tu aimerais être seule, tu prendrais un billet pour un aller simple n’importe où juste pour penser à toi plus d’une heure d’affilée, pour faire le vide dans ta tête et redécouvrir le son du silence.
Il y a des jours où tu sens que tu vas craquer, où ton couvercle va sauter. Tu essaies de te fendre les lèvres en un semblant de sourire et tu te répètes d’être patiente, que ça va passer, mais ces jours-là, ta patience a pris la fuite en te laissant seule avec toi-même.
Il y a des jours où tu abandonnerais tes responsabilités de grande personne sur le coin d’un terrain vacant, où tu te mettrais en position fœtale en attendant que la tempête dans ta tête passe et où tu aimerais te réveiller en étant une petite fille qu’on prendrait par la main en lui disant quoi faire.
Il y a des soirs où tu enfouis ton visage dans ton oreiller et tu laisses sortir tes larmes. Des larmes de tristesse, de fatigue, de désespoir, tu ne le sais pas trop, mais l’important c’est que ça te libère, ça te fait du bien.
On a toutes des jours comme ceux-ci, ils nous rappellent seulement qu’on est humaines, que nous ne sommes pas parfaites, mais qu’on fait de notre mieux et qu’on prend à cœur notre famille et le bien-être de tous ceux qui nous entourent.
Alors petite maman, ce soir crie ou pleure dans ton oreiller, demain est un autre jour, la tempête va passer.
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