Ton premier congé de maternité t’en a vraiment donné l’envie, mais c’est définitivement l’arrivée du deuxième qui te l’a confirmé; tu souhaiterais plus que tout rester à la maison et prendre le temps d’élever tes enfants. Ta famille est au cœur de ta vie et tu es persuadée que la seule façon de parvenir à ne rien manquer de l’évolution de tes enfants, de profiter de tous ces beaux moments avec eux, c’est d’être une maman à la maison.
Ton chum et toi faites les calculs et vous évaluez que la Martha Stewart en toi saura faire profiter au budget familial plusieurs économies de sorte que vous passez à l’action; bye boss, tu tires ta révérence et te retires temporairement de la vie professionnelle. Te voilà maintenant reine du foyer.
Bien sûr que c’est gratifiant de voir que tes enfants profitent pleinement de moments magiques que vous partagez ensemble. Bien sûr que c’est gratifiant de voir que les petits plats que tu as pris le temps de cuisiner se font dévorer par ta tribu qui, elle, fait honneur à ta cuisine, la recette de Ricardo. Bien sûr que c’est gratifiant de se savoir disponibles la fin de semaine pour vaquer à vos occupations de vie familiale puisque chez toi, les tâches que les professionnels doivent se taper en trombe un dimanche après-midi, tu les as faites au courant de la semaine. Bien sûr que c’est gratifiant de faire épargner la bourse familiale en ayant pris bien soin d’éplucher les circulaires ou de faire les courses lors de périodes d’accalmie à l’épicerie pour pouvoir passer sans gêne tes petits coupons soigneusement classés. Bien sûr que c’est gratifiant d’aider tes enfants à faire leurs devoirs et leurs leçons dès leur retour de l’école pour permettre à tout ton monde de profiter de la soirée en passant du temps en famille.
Mais qui a dit que les reines du foyer étaient toujours tirées à quatre épingles, sourire aux lèvres durant l’accomplissement des tâches quotidiennes qui sont, pour la plupart, bien ingrates? En portant ta toque de travers en guise de diadème, il t’arrive bien souvent de troquer tes tailleurs pour ton linge mou afin d’être plus à l’aise dans l’exécution de tes tâches. Tu travailles d’arrache-pied à la maison pour garder ton environnement propre mais tous les soirs, l’ouragan Famille débarque et, sans le faire exprès, transforme votre château en soue à cochons. Tes lavabos si bien récurés se trouvent ensevelis sous des amas de pâte à dents, tes miroirs sont garnis d’éclaboussures, les jouets traînent sur trois étages, les vêtements sales n’atteignent pas toujours le panier et ta cuisine est sale de chez sale. Certaines mères au foyer sont capables de lâcher prise sur ces détails et c’est bien tant mieux pour elles. Sauf que toi, tu réalises que tu as fait le tour des discussions avec des enfants d’âge préscolaire et les interactions sociales avec d’autres adultes, outre les échanges avec les caissières que tu croises, sont quasi absentes. Tu détestes faire à manger pour une famille qui n’apprécie pas toujours les nouvelles idées que tu essayes d’apporter. Tu en as marre qu’on défasse absolument tout le ménage sur lequel tu t’es acharné corps et âme. Les devoirs sont un moment de calvaire que toi, comme tes enfants, détestez profondément. Ça t’énerve royalement d’être emprisonnée entre quatre murs. Quand tu y repenses, tes paravents de bureau te manquent affreusement. Ça te gêne de l’admettre parce que tu as tellement vanté les bienfaits de rester à la maison, mais quand tu es honnête avec toi-même, tu n’as qu’envie d’une chose; prendre tes jambes à ton cou et te sauver en courant vers le marché du travail.
La vie d’une mère au foyer, bien que gratifiante sur plusieurs d’aspects, n’est pas la plus facile qui soit. Rares sont les membres de la famille qui reconnaissent tous les efforts déployés par la mère restée à la maison et nombreux sont ceux qui jugent le fait que Madame dépense les sous que Monsieur a si durement gagnés. Si tu n’es pas heureuse avec le choix que tu as fait, Mom, assume-le et retourne travailler. Tout le monde peut se tromper. Je suis la première à te féliciter d’avoir essayé, je n’aurais jamais osé.
CATHERINE I. |
Bonjour,
Je suis papa de 2 enfants et conjoint d’une femme au foyer. Je suis tombé sur ton texte et tu ne m’as pas laissé indifférent. J’ai lu tes autres articles(certains). Concernant ton texte sur les mères au foyer, il ne m’a pas pris plus de 20 lignes pour voir que quelque chose clochait. Je suis profondément offusqué par ton texte qui dévalorise le choix des femmes d’être mère au foyer. Après réflexion et sans avoir lu ton profil j’ai tout de suite su que tu n’étais pas mère. Malheureusement pour toi, tu ne comprendra et tu ne vivra jamais le sentiment d’être mère et je te conseille fortement d’arrêter d’écrire sur un sujet dont tu n’as aucune connaissance.
Dommage pour toi qui ne vivra jamais l’amour d’un enfant. Le plus beau des amours. Tu vivras ta vie seule même si tu crois partager quelque chose avec un homme.
Bonne journée
Ce texte ne vise pas à dénigrer les mères au foyer mais à faire part d’une réflexion faite par certaines d’entres elles. Le texte a d’ailleurs été bien reçu par plusieurs mamans à la maison qui ont déjà connu cette période d’adaptation, de réflexion ou qui songent actuellement à retourner sur le marché du travail. Par ailleurs, malgré l’amour inconditionnel qu’on peut éprouver à l’égard de nos enfants, il peut être totalement compréhensible que certaines aient aussi besoin de se réaliser ailleurs pour assurer l’équilibre et le bonheur dans leur vie alors qu’il est tout aussi compréhensible que d’autres mères se réalisent pleinement dans leur rôle de maman à la maison.
Avoir des enfants n’évite à personne d’être seul au bout du compte. C’est la qualité des relations avec eux ou avec ceux qui nous entourent qui fait qu’on est seul ou non.
Je n’ai lu nul part dans ce texte de dépréciation du rôle d’une mère au foyer, j’ai plutôt cru comprendre que certaines croyaient s’y retrouver et ce n’est pas le cas au final. Arrêtons de généraliser à la lecture de ces textes, quand même.
Ouvrez vos esprits, Francis. Les gens qui ne partagent pas votre opinion ne sont pas nécessairement malheureux ou en grand manque d’amour inconditionnel.
Salut,
Je suis mère à la maison et je me reconnais dans ton texte. Par contre, cette partie «Si tu n’es pas heureuse avec le choix que tu as fait, Mom, assume-le et retourne travailler. Tout le monde peut se tromper. Je suis la première à te féliciter d’avoir essayé, je n’aurais jamais osé.» semble indiquer que la solution au problème c’est de retourner au travail. Je crois qu’avant de faire ce choix, il y a beaucoup d’autre chose à faire de possible. Et aussi, il faut arrêter de se leurrer, on n’est JAMAIS satisfait. Retourne travailler et tu vas vouloir revenir à la maison. C’est comme ça! Le truc quand on est à la maison et qu’on s’ennuie du travail, c’est d’identifier quoi dans le fait de travailler qui nous manque. Après on trouve des activités qui nous permettent de combler ce besoin. On peut embarquer dans le groupe de parent-élève de l’école de l’enfant, faire du bénévolat, avoir plusieurs activité parent-enfant qui nous font sortir et voir d’autre personne. Pour ma part, il faut que je sorte! et pas juste pour faire l’épicerie.
Vous savez, en 2017 on a tendance à croire que courir et manquer de temps et normal, mais en fait ça ne l’est pas. C’est juste qu’on est jamais satisfait! On en veut encore plus, et toujours plus. On veut le beurre et l’argent du beurre! On veut la carrière parfaite et la vie de famille parfaite! Un peu comme des enfants rois qui sont devenu adulte…
Bonjour
J’ai 3 enfants de 20, 16 et 8 ans.
J’ai progressivement diminué mon activité professionnelle à chaque naissance: 80%, puis 50%, puis j’ai cessé à la naissance de la petite dernière. Je pense qu’il est préférable de s’occuper de ses enfants plutôt que de payer quelqu’un d’autre pour le faire, si on a le choix bien sûr.
Je suis donc disponible pour mon mari et mes enfants. Ils n’ont jamais pris le bus pour aller au collège, le week-end je passe du temps avec mon mari et je mijote des plats en sauce, pas de périscolaire pour la petite et 3 activités par semaine.
Je ne regrette pas mon travail, dans lequel je ne me sentais pas à l’aise. Je regrette en revanche la possibilité de parler à des gens intéressants, car les parents au foyer, dans ma commune, sont souvent les moins diplômés, voire les cas sociaux. Tant pis: ils sont néanmoins souvent accueillants et sympathiques.
Par contre, je suis très déçue par l’attitude de ma fille aînée qui n’a aucune considération pour mon statut de femme au foyer. Influencée par son père, qui considère que je suis à son service, elle revendique ma disponibilité sans faille et sans me plaindre, car « je suis au foyer pour m’occuper de mes enfants » et « je n’ai rien à faire de mes journées ». Oui, j’ai envie de m’occuper de mes enfants, mais à 20 ans et avec un emploi ma fille n’est à mes yeux plus un enfant; elle vit provisoirement à la maison sans rien payer et profite de son statut d’enfant pour se faire transporter à la gare chaque jour AR, du repas du soir qu’elle n’aime pas forcément, de ma voiture et mes conseils pour faire du shopping car elle n’a pas le permis…
De plus, mon statut est précaire car je suis mariée certes, mais en séparation de biens et c’est mon mari qui possède tout le patrimoine familial. En cas de décès de mon mari, ce seront mes enfants qui hériteront de tout. J’accepte ce risque mais cela ne me tranquillise pas.
Bref, je voudrais juste expliquer, au vu de mon expérience, que même si être au foyer est je pense mieux pour nos enfants, ils n’en seront pas forcément reconnaissants plus tard…
Bonjour Florence,
Je comprends parfaitement que vous n’êtes pas tranquilles d’esprit, on le serait à moins.
Ne pouvez-vous pas réviser votre contrat de mariage ou retourner travailler pour avoir un petit salaire et les droits que cela confère?
Quant à votre fille de 20 ans, malheureusement son comportement est le résultat de votre éducation. À 20 ans, elle peut très bien faire son ménage, sa cuisine toute seule et même sans le permis prendre le bus et être salariée à temps partiel ou /et durant l’été pour se payer en grande partie son permis. Car comme vous le dites si bien, à 20 ans, on n’est plus une enfant mais une adulte et notre relation à nos parents puisque l’on est autonome change donc.
Essayez de vous respecter et vous faire respecter et prendre du temps pour vous sans oublier de vous prémunir financièrement d’une éventuelle séparation ou décès de votre époux, c’est extrêmement important.
Bon courage,
Quand nous nous sommes mariés , j’étais Institutrice et mon mari ouvrier . Nous avons eu rapidement un enfant . Mon mari partait tôt le matin et revenait tard le soir . Ma fille dépendait donc entièrement de moi , jour et nuit . Elle pleurait toutes les nuits et c’était moi qui me levais , normal , mon mari travaillait !!!!! J’ai recommencé à travailler à la rentrée lorsque je me suis aperçue que j’étais de nouveau enceinte . Ma fille avait à peine 5 mois . J’ai essayé de tout gérer : ma fille qui ne dormait toujours pas , mon métier , mon rôle de femme et ma grossesse qui comme la première n’était pas de tout repos avec beaucoup de nausées et une tension très basse . J’ai donc décidé d’arrêter de travailler pour élever ma fille et poursuivre ma grossesse . Je suis donc devenue femme au foyer à la naissance de mon fils . Ma fille avait 13 mois Ce rôle ne me coûtait pas beaucoup car je pouvais élever mes enfants moi même . Les années ont passé . Je n’ai pas repris le travail car je suivais mon mari qui avait commencé à faire des chantiers à l’étranger pour que la famille reste unie . Ensuite mon mari a fait des chantiers dans des pays où je ne pouvais pas le suivre , je suis donc restée seule avec mes enfants et je continuais à tout gérer : les enfants , leurs études , la maison , les papiers . Quand il n’a plus fait de chantiers à l’étranger , mon mari partait toujours tôt le matin et rentrait tard le soir . J’ai alors choisi un métier qui me permettait de gagner de l’argent , être présente pour mes enfants et gérer tout le reste : famille d’accueil de l’ASE . J’avais donc deux enfants de plus à élever en même temps que les miens . Mais maintenant , à la retraite tous les deux , quand on entend parler mon mari , il a tout fait . Si nos enfants sont bien élevés , c’est grâce à lui . Il a tout fait pendant tout ce temps . J’ai l’impression que je n’ai rien fait dans la vie . De plus , je me retrouve avec une pension de misère qui ne me permettrait même pas de vivre si j’étais seule , alors que j’ai l’impression de ne pas avoir arrêté de bosser toute ma vie en faisant passer tout le monde avant moi . Je ne parle même pas du temps que j’ai consacré à m’occuper de ma mère pour qui je n’avais rien à faire de mes journées . Je ne me plains pas , mais j’aimerais quand même avoir un peu de reconnaissance .
Salut à tous.
Je m’en vais vous faire un témoignage assez poignant. J’avais divorcé avec
mon mari il y a de cela 3 ans, malgré le degré très élevé de notre amour.
J’ai parlé de cela à une voisine, et elle m’a promis de m’aider. Ensuite,
elle m’a donné l’adresse mail d’un maitre spirituel et m’a conseillé de le
contacter pour lui expliquer mon cas. Quand j’ai contacté le maitre, je
lui ai expliqué toute la situation qui prévalait entre mon mari et moi. Il
me promit en effet de faire quelque chose pour que mon mari me revienne et
il m’a demandée des photos etc… . C’est ainsi qu’il me fit quelques
rituels. Curieusement, dans les sept jours qui ont suivi, mon mari est
revenu et me supplie de me réconcilier avec lui, ce fut un vrai miracle
pour moi. En plus de cela, j’avais quelques ennuis au travail avec mon
directeur. Mais tous ces problèmes ont été résolus et depuis lors, je vis
en paix aussi bien dans mon service que dans mon foyer. C’est le premier
miracle que j’ai connu de ma vie. Alors, pour tous vos petits problèmes
notamment de rupture amoureuse ou de divorce, de maladie, de chance, de
même que les problèmes liés à votre personne d’une manière ou d’une autre,
à savoir les maux de ventre, les problèmes d’enfantement, les problèmes de
blocage, d’attirance de la clientèle, les problèmes liés à la recherche
d’emploi ou autres, je vous conseille vivement de vous référer à ce
maître. Il est vraiment compétent. Avec lui,j’ai eu la satisfaction à mes
problèmes en trois jours. Il est très efficace surtout dans la résolution
des problèmes relatifs au retour affectif. Bonne chance à vous. Voici son
adresse Mail : maitre. feticheur @ gmail. com
Son Numéro : 00229 91263982
Bonne chance à vous et transmet la nouvelle à d’autres humains.