Avant d’être maman, je vivais inconsciemment dans l’ombre de mes propres parents. Comme si j’étais le reflet de ce qu’ils attendaient de moi.
Mais en devenant maman, j’ai compris que ma vie m’appartenait.
J’ai réalisé que je faisais semblant d’être quelqu’un que je n’étais pas depuis beaucoup trop longtemps pour plaire aux gens que j’aimais, par peur de l’abandon. J’avais peur qu’on ne m’aime pas si je n’atteignais pas leurs ultimes attentes.
Évidemment, j’échouais plus souvent qu’autrement, car il est difficile de mettre un masque jour après jour dans l’incertitude constante.
Mais en devenant maman, j’ai compris que ma vie m’appartenait.
Je me rappellerai toujours de la première fois où j’ai regardé mon enfant et où j’ai ressenti l’amour inconditionnel. Cet amour qui n’a pas de limites, de conditions, ni de critères à remplir.
À partir de ce jour-là, chaque fois que je me suis regardée dans le miroir, j’ai compris que la vie que je menais avant d’être maman n’était pas la mienne.
J’ai traversé les montagnes du cheminement personnel en acceptant de ne pas toujours plaire aux gens, même à ceux que j’aime profondément, pour que ma vie m’appartienne. Motivée par la volonté de voir mes enfants heureux et confiants, prêts à affronter les épreuves de la vie avec la tête haute, j’ai décidé de devenir un modèle pour eux. Une mère, mais aussi une femme qui clame haut et fort que sa vie lui appartient, pour que la vie de mes petits leur appartienne à leur tour.
Maintenant, je donne parce que j’en ai envie, j’aime sans compter, je sais écouter mes besoins et mes limites, et je n’ai jamais été aussi heureuse.
Et ça, c’est parce qu’en devenant maman, j’ai compris que ma vie m’appartenait.
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