Est-ce que tu as déjà ressenti ce tourment par en dedans ? Cette impression que toutes tes journées sont parsemées d’embûches et de négativité ?
Est-ce que tu ressens le poids de la vie, de plus en plus lourd sur tes épaules et de plus en plus difficile à gérer ?
As-tu parfois l’impression de perdre le contrôle, de perdre pied ? D’être dans un tourbillon sans fin et de le sentir dans les moindres recoins de tes pensées et de ton corps en entier ?
T’arrive-t-il de douter de leur sincérité lorsque la personne avec qui tu partages ta vie et tes enfants chéris te disent que tu es la meilleure des mamans ?
T’arrive-t-il d’avoir envie de tout laisser tomber, de t’éloigner de tous et t’isoler pour une période indéterminée ?
Est-ce qu’il t’est arrivé de te surprendre à préférer rester au bureau plutôt que de retourner gérer tes petits et tes tâches quotidiennes qui jouent de plus en plus sur ton humeur déjà fragile ?
Que malgré le fait que les quelques amis que tu as gardés en vieillissant te disent qu’ils seront toujours là pour t’écouter, tu te sens seule et incomprise ?
Que tu as tellement peur de t’ouvrir car à chaque fois, tu crains le jugement qu’on portera sur toi ?
Est-ce que tu culpabilises quand tu ressens des émotions négatives comme si une petite voix te disait que tu as tout pour être heureuse alors que tu sens qu’il te manque ce petit quelques chose ?
Est-ce que tu es épuisée d’essayer de faire les choses bien ? De faire des parcours sans faute et de rendre les autres heureux jusqu’à oublier ce qui ferait ton propre bonheur ?
Est-ce que tu te surprends à rejouer en boucle les scénarios de ce que tu aurais pu faire de mieux, dire de plus et t’en vouloir pour toutes ces fois où tu aurais dû garder le silence au lieu de t’emporter ?
Est-ce que lorsque tes enfants sont enfin endormis et que tu te retrouves seule avec tes pensées, tu as presque toujours cette image de toi ? Celle d’une maman fatiguée et déprimée dont la culpabilité l’oblige à border ses petits deux fois d’affilée ?
Si tu ressens toutes ces choses ou quelques-unes d’entre elles, sache que tes émotions sont valides, mais que tu n’as pas à les endurer en prétextant qu’elles font partie intégrante de la vie ou de la parentalité. Tu as le droit d’être heureuse et ta santé mentale doit être ta priorité.
Cesse d’accepter cette vie telle que tu la ressens maintenant, laisse ton orgueil de côté et demande de l’aide pour traverser la tempête.
Ton coeur et ta tête te remercieront et plus tôt que tard tu souriras, fière d’avoir continué à te battre pour y arriver. Fière d’avoir fait de toi ta plus grande priorité.
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