Merci d’arrêter de dire que la charge mentale des mères se règle par le lâcher-prise.
Parce que si c’est vrai qu’on ne devrait pas faire de la propreté du plancher une obsession, personne n’a envie de vivre dans une soue à cochon et que s’il ne faut pas faire tout un plat du linge à laver, personne n’a envie de sortir de chez lui et de se faire reprocher de puer.
Merci d’arrêter de dire que la charge mentale des mères se règle par le lâcher-prise.
Parce que si c’est vrai que les petits ne mourront pas d’un lunch plus ou moins nutritif préparé à la va-vite par papa ou d’un souper chez McDonald en l’absence de maman, il n’en demeure pas moins que les enfants ont besoin de nutriments pour grandir et qu’il s’agit d’une priorité qui ne peut pas qu’incomber aux mères soucieuses que les besoins nutritifs de leurs enfants soient comblés.
Merci d’arrêter de dire que la charge mentale des mères se règle par le lâcher-prise.
Parce que si elles laissent tomber, l’hiver arrivera sans que les enfants aient de mitaines aux mains et de tuque sur la tête pour les protéger du froid et le printemps débarquera et ils n’auront plus rien à porter parce que leur croissance n’aura pas été anticipée.
Merci d’arrêter de dire que la charge mentale des mères se règle par le lâcher-prise.
Parce que si elles lâchent prise, l’été débarquera sans qu’aucune vacances n’ait été planifiée et hôtels et chalets seront pleins et impossibles à réserver. Et pendant tout ce temps de juin à août où papa et maman travailleront, qui s’occupera des enfants si personne n’a pris le temps de les inscrire au camp ?
Merci d’arrêter de dire que la charge mentale des mères se règle par le lâcher-prise.
Parce que c’est beaucoup plus facile d’accepter qu’une tâche ne soit pas faite d’une certaine manière lorsque ce n’est pas la seule et unique responsabilité de son partenaire. Responsabilité qui, soit dit en passant, doit bien souvent être rappelée à l’infini avant d’être accomplie.
Merci d’arrêter de dire que la charge mentale des mères se règle par le lâcher-prise.
Car le rôle de parent vient avec une multitude de responsabilités et de choses à planifier qu’il n’est pas possible de mettre de côté et encore moins d’abandonner. Alors plutôt que de reprocher aux mères de ne pas vouloir lâcher prise, serait-il possible que le charge mentale qu’elles impliquent soit partagée équitablement entre papa et maman ?
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