À toi, mon amie qui s’éloigne depuis la naissance de mon enfant,
Depuis que j’ai mis mon bébé au monde, j’ai senti un fossé se creuser entre nous. Un fossé qui ne cesse de s’élargir au fur et à mesure que le temps passe.
Au fil du temps et des rares discussions que nous avons eues, j’ai compris que quelque chose avait changé. J’ai compris que nos réalités n’étaient plus les mêmes et surtout que tu ne comprenais pas grand-chose au discours que je tenais désormais. Tu sembles ne pas comprendre comment un si petit être peut me prendre tout mon temps. Comment toute ma vie est désormais programmée en fonction de mon bébé, de son rythme, de sa routine et de son sommeil. Alors tu t’éloignes.
Tu ne me proposes plus rien, même pas une marche dans le quartier ou un verre au coin de la rue. Je te répondrais peut-être que je ne peux pas, mais au moins j’aurais la sensation que tu essaies. Que tu essaies d’être là pour moi, que tu me proposes de garder ma petite une heure pour que je dorme un peu, que tu m’incites à prendre un bol d’air, que tu tentes de me sortir la tête du guidon.
Tu sembles ne pas comprendre le tsunami qui a traversé ma vie. Tu sembles ignorer à quel point je manque de sommeil et je suis fatiguée. Tu sembles ne pas connaître toutes les nouvelles fonctions qui sont les miennes et comment s’occuper d’un bébé peut être prenant.
Mais malgré tout, je ne t’en veux pas.
Je ne t’en veux pas, car tu n’es jamais passé par là et tu ne peux pas savoir. J’ai moi-même réalisé en devenant mère qu’on n’y comprend pas grand-chose tant qu’on n’y est pas passé. On ne peut s’imaginer le tourbillon dans lequel les jeunes parents peuvent se retrouver et combien ils ont besoin d’être bien entourés. On ne comprend pas à quel point ils peuvent avoir besoin qu’on leur file un coup de main ou simplement qu’on leur propose de prendre une bouffée d’oxygène. On ne peut s’imaginer que souvent, ils sont tellement occupés et pris dans cet engrenage, qu’ils oublient de demander cette aide dont ils ont tant besoin. Reste que c’est plus facile de demander quand il y a quelqu’un à côté, qu’on sait disposé et disponible.
Je ne t’en veux pas, car quand aujourd’hui je réalise à quel point je galère, je me rends compte que je n’ai moi-même pas apporté la bonne aide à d’autres amies qui sont passées par là avant moi. Je n’étais pas là comme il fallait, quand il fallait. Alors aujourd’hui, quand je te vois si loin, j’ai ce vide en moi, ce manque et cette tristesse mais je me rappelle que tu ne sais pas, que tu peux difficilement comprendre.
Non, je ne t’en veux pas et je sais que lorsque tu deviendras aussi mère, tu comprendras. Peut-être oublieras-tu que tu n’étais pas vraiment là pour moi, mais moi, j’essaierai d’être là pour toi, de façon effective et efficace, comme j’aurais voulu que tu le sois pour moi. Tu pourras compter sur moi et je t’apporterai toute l’aide que je pourrai à ce moment. Car oui, on a besoin de présence, d’aide et de personnes sur qui compter dans cette aventure qu’est la maternité.
À toi, mon amie qui s’éloigne depuis la naissance de mon enfant, j’aimerais que tu saches que tu me manques et que j’ai davantage besoin de toi que je ne le laisse paraître.
Je viens de découvrir votre blog et je suis tombée sur cet article. Moi aussi malheureusement j’ai perdue beaucoup d’ami(e)s à la naissance de mes enfants
Quel texte complètement égocentré et rempli de généralités….
Je suis une femme enfant et j’ai gardé des copines très proche qui sont devenues maman. Certaines, comme vous, se sont complètement renfermées sur leur enfant et ne donne vraiment plus envie. Alors d’autres au contraire, se sont ouvertes aux autres, ont partagé leurs galères et ont demandé de l’aide gentillement sans écrire de longs textes qui jugent les gens sans enfants en disant qu « ils ne comprennent pas ».
Ouvrez vous à votre amie, au lieu de penser que parceque vous êtes devenue « mère » vous seule pouvez comprendre les « mères ». C’est absolument faux. Il y a autant de mamans différentes que de femmes differentes. Être mère n’explique pas l’éloignement de votre amie. Votre attitude condescendante en revanche, oui…