Mon enfant,
Si tu savais comme les câlins que tu me réclames me font autant de bien qu’à toi. Si ces derniers ont le pouvoir de sécher tes pleurs, sache qu’ils ont bien souvent aussi la capacité d’apaiser les bleus sur mon cœur.
Si tu savais comme en tes étreintes réside une magie dont tu ne conçois pas les possibilités. Je suis celle qui doit prendre soin de toi, mais quand tu viens te coller tout contre moi, tu ne réalises pas à quel point j’en ai souvent besoin aussi. Tes petits bras sont bien plus forts qu’ils ne le paraissent, car peu importe leur grandeur, l’amour qu’ils me transmettent lorsqu’ils s’enroulent autour de mon cou suffisent à suspendre mes propres chagrins.
Tu ne mesures pas la portée de tes bisous quand tu viens les déposer sur ma joue au passage, alors qu’ils font chaque fois naître et pousser une multitude de fleurs dans mon jardin intérieur. C’est une douceur qui peut sembler banale, mais si tu savais comme ces petites attentions valent bien plus que tout l’or du monde pour moi, ta maman.
Si ma présence et mes bras réussissent à calmer tes grosses peines d’enfant, sache que tu réussis à m’en soigner tout autant. Tu ne devines pas que l’amour avec lequel tu me nourris toi aussi vaut plus que n’importe quel antidote.
Mon enfant, ces démonstrations d’affection que tu m’offres sur des plateaux d’argent sont des pépites précieuses dont je ne me tannerai pas. Tes câlins et tes bisous savent guérir les mots au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. Leurs bienfaits se faufilent jusqu’à mon cœur pour en adoucir les battements que la vie de grands accélèrent trop souvent.
Merci pour cette réserve d’amour à donner que ton petit corps possède.
Mon enfant, tes petits gestes d’amour sont mes remèdes.
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