Mon amour,
J’aurais aimé qu’on soit plus soudés. Que l’on travaille réellement ensemble, pour nous. Pas un à côté de l’autre et surtout pas un contre l’autre, mais bien en équipe.
J’aurais souhaité que tu comprennes que mes réussites étaient aussi les tiennes et vice versa. Que notre vie n’avait rien d’une bataille ou d’une compétition. Qu’il s’agissait d’un projet commun nous permettant de grandir et de nous réaliser personnellement et ensemble.
J’aurais voulu que nos deux âme décident consciemment de se mélanger l’une avec l’autre pour avancer ensemble sur une route qui se construit à deux. Deux partenaires sur le chemin de la vie. Qui sait où cela aurait pu nous mener?
J’aurais désiré qu’on soit plus proches. Que l’on jette nos armures par terre, que l’on s’offre nos cœurs en échange et que l’on mette nos âmes à nu, comme seuls deux esprits libres et bienveillants peuvent le faire. J’aurais voulu qu’on bâtisse un espace où tout cela aurait été possible ensemble. Un espace empreint de douceur, d’accueil, de bienveillance, de respect et de confiance.
J’aurais voulu qu’on soit plus ouverts. Qu’on s’aime réellement, tels qu’on était. Parce que même si nous sommes très différents sur certains aspects et que nous n’évoluons pas au même rythme, nous aurions pu parvenir à nous aimer et nous accepter pour ce que nous étions.
J’aurais souhaité qu’on soit plus empathiques l’un envers l’autre. Que l’on soit réellement là l’un pour l’autre. Que l’on accorde du crédit et de l’importance à ce que vit ou ressent l’autre. Sans comprendre ou même être d’accord, je crois qu’il est possible d’accepter que ce qui est valide pour l’un peut le devenir pour l’autre aussi. Par respect et par amour.
Mon amour, j’aurais souhaité qu’on soit plus. Pour toi, pour moi, pour nous. J’aurais aimé que l’on soit plus visionnaires, qu’on regarde en avant ensemble et que l’on construise ensemble. Dans la même direction. La vie nous a fait plein de magnifiques cadeaux et nous a apporté de magnifiques années et j’aurais tant souhaité qu’elles se multiplient.
Malheureusement, il aurait fallu qu’on soit plus.
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