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À toi, la femme intense, ne change pas

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À toi, la femme intense,

Craignant de déranger avec tes réactions bruyantes et tes grandes émotions, tu les a longtemps dissimulées, cachant une part de toi-même de peur de ne pas être acceptée comme tu es. Puis est venu le jour où tu en as eu assez et tu as accepté de prendre la place qui te revenait. Au risque de déranger la quiétude de certains. Au risque qu’on te reproche d’en mener trop large. Tu as accepté ton intensité dans tout ce que tu fais, dans tout ce que tu es.

Tu es une émotive, une petite tornade. Tu carbures à l’intensité sous toutes ses formes et c’est elle qui te motive, qui te pousse tous les jours. Tu es comme ça, tu ris fort, tu parles fort, tu cries fort, tu chantes fort, tu VIS fort. Dans ton existence, il n’y a aucune demi-mesure. C’est tout ou rien.

Quand tu es heureuse, tu es heureuse de partout, dans tes gestes, dans ton regard et dans ta voix. Que tu sois fâchée, énervée ou amoureuse, c’est la même chose. Il y a peu de place pour le mystère dans ce que tu dégages; tu es tout ce que l’on voit. What you see is what you get.

Les gens ont toujours l’heure juste avec toi même si cela les heurte parfois. Malgré tout, tu fais toujours des efforts pour prendre des pincettes, parce que même si tu souhaites rester toi-même, tu ne veux pas le faire au détriment des autres.

Personne ne peut te reprocher d’être fake ou hypocrite; tu es vraie en tout temps.

Tu es une palette de couleurs en constante évolution. Elle incarne tout ce que tu es et tu n’as pas de raisons à chercher à la cacher.

À toi, la femme intense,

Je sais que tu ne veux prendre la place de personne ni blesser les autres, mais simplement qu’on reconnaisse ton intensité comme une qualité. Contrairement à ce qu’ils croient peut-être, les gens ont besoin de toi. Ils ont besoin de connaître toutes les vérités que tu n’as pas peur de dévoiler. Ils ont besoin que tu transmettes tes couleurs et le feu qui t’habite.

Ne crois plus que tu déranges. Et si certains te critiquent, c’est qu’ils n’acceptent peut-être pas que tu dégages davantage de lumière qu’ils n’arrivent à le faire.

Crédit : Olya Oborina/Shutterstock.com

Josiane Francoeur

Maman d'une belle grande fille de sept ans et d'un petit garçon de huit semaines, quand pourtant je m'étais jurée de n'avoir jamais d'enfant, et par la suite qu'un seul suffirait (non mais l'accouchement ça fait tu mal juste un peu?), la maternité m'aura permis d'apprendre que la perfection que je m'imposais n'était donc pas de ce monde. Je me considère comme une maman unique en son genre ! Tantôt spontanée , tantôt organisée, tantôt grognonne, tantôt drôle (c'est certain que mon chum vous dirait peut-être le contraire, mais bon !), je suis d'une franchise qui parfois dérange, mais surtout attachante, vous allez voir.

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