Je suis en manque de vous, mes chères amies. En manque d’un bon repas et de bon vin avec vous. En manque de sessions de défoulement et de psychopop où nous finissons toujours par avoir raison et le reste de la planète tort.
Je suis en manque de la pause dans le temps où, l’espace de quelques heures, je retrouve la femme que je suis vraiment. Pas la mère, ni la travailleuse, presque pas l’amoureuse; juste la femme. Je suis en manque de ce sentiment de pleine satisfaction de ne vouloir être nulle part ailleurs qu’auprès de vous.
Je suis en manque de mes talons trop hauts, de mes hauts festifs et de mes jeans qui me font un derrière d’enfer. Je suis en manque de cuisine bistro et de vin trop cher que nous nous foutons de payer puisque nous sommes assises, ensemble sans que personne ne doive se lever pour servir les autres. Parce que c’est quelqu’un d’autre que nous qui nous a monté la table, servi le vin et les assiettes et surtout, débarrassé le tout sans que nous ayons à lever le petit doigt.
Je suis en manque de crier mes confidences, mes peines et mes peurs quand la musique et les gens sont trop bruyants autour de nous.
Je suis en manque de ces lendemains matins où peu importe l’heure, il sera trop tôt. Ces matins où mes petits n’en ont absolument rien à faire que maman ait un marteau-piqueur dans la tête et un carré de sable dans la gorge. Je suis en manque de la première gorgée de café qui ne règle rien et tout à la fois.
Je suis en manque de cette sensation exceptionnelle de batteries rechargées même si couchée trop tard, trop mangé et trop bu.
En attendant de vous revoir, je repense à tous ces beaux moments et ces souvenirs qui m’aident à tenir le coup.
À très bientôt, mes chères amies.
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