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L’amour qu’un parent ressent pour son enfant est tellement grand qu’il fait parfois mal

Mes amours,

J’aimerais vous dire que l’amour qu’un parent éprouve envers son enfant est tellement grand qu’il en fait parfois mal. Le matin au déjeuner et le soir au coucher, nous nous murmurons à l’oreille cette farandole de paroles; je vous dis que je vous aime, vous me répondez que vous m’aimez encore plus. Si vous saviez. Comment aimer autant que je vous aime peut brûler à l’intérieur. Si vous saviez, ce qu’est réellement l’amour. Le vrai. Celui que j’éprouve pour vous.

Quand vous serez parents, vous saurez ce que c’est de réellement aimer inconditionnellement, un bien grand mot du haut de votre enfance, mais le plus significatif de tous dans nos cœurs de parents. Inconditionnellement. Sans condition. À travers les tempêtes de la vie, les erreurs, les choix déchirants et les épreuves.

Mes amours, vous êtes encore trop jeunes pour savoir qu’un enfant se construit dans le plaisir, la douleur et la crainte de ne pas pouvoir le protéger comme on le souhaiterait. Une douleur et une crainte qui chevauchent l’amour au plus profond de nos entrailles, un amour qui espérait, espère et espèrera tout au long de notre souffle de parent.

Mes amours, c’est douloureux de mettre au monde, d’aimer si fort depuis les premières secondes et ce, jusqu’à la fin. Oui, malgré la souffrance, on oublie la douleur de l’accouchement, mais une fois que vous êtes sortis de notre ventre, de cette alcôve douillette hors de tout danger, nous avons bien peu de pouvoir sur votre vie à l’exception de celui de vous élever avec tout ce qu’on a de beau et de bon à vous offrir et ça fait mal à nouveau.

Mais au-delà de tout ça, au-delà de cet abandon de nous dans cette construction de vous, au-delà de cette crainte continuelle que vous tombiez et qu’on ne puisse pas vous aider à vous relever, j’aimerais vous dire, mes amours, qu’un jour, ce sera à votre tour, d’aimer plus.

Crédit : Natalia Lebedinskaia/Shutterstock.com

Christina Caouette

Maman épanouie de trois minis et enseignante, je suis une gourmande de la vie. Me déguiser, faire honte à mes enfants en chantant à tue-tête devant leurs amis, me brosser les dents, faire « fiter » les rubans des ballons avec le glaçage des gâteaux que je fais lors des fêtes d’enfants sont des exemples de petits bonheurs de la vie qui me font sourire. Je suis passionnée de nature, de voyages, de sports, de camping. Je me promène toujours les pieds nus à la maison pour m’assurer de rester le plus enracinée possible parce que d’être poisson dans la vie (mais vraiment là, sté, comme dans vraiment…) fais que je pourrais m’envoler trop haut. Quelques fois. Sinon, j’aime le vin, les fromages, la psychologie, la musique des années 80, Stanley Kubrick, les tattoos, Bjork, écrire… Pour moi, rien n’arrive pour rien, le verre est toujours à moitié plein et…. Le possible est juste un petit peu après l’impossible (Jacques Prévert).

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