Ce texte n’est en aucun cas une critique du système scolaire ou d’un établissement scolaire; ceux-ci appliquent simplement les règles car c’est leur travail de le faire.
Il y a deux semaines, mon garçon a commencé la maternelle heureux, curieux et confiant. Aujourd’hui, il est triste et anxieux.
Entre les deux, la pandémie a pas mal compliqué sa petite vie d’enfant brillant et pétillant.
Entre les deux, les belles étoiles dans ses yeux se sont transformées en larmes pour ne pas quitter la maison. Pas des larmes de colère, des larmes de peine. Des vraies.
Pour être claire, mon fils adore son enseignante, ses éducatrices au service de garde, son école, ses amis, la musique, l’éducation physique et il revient encore chaque soir le cœur rempli d’une tonne de choses à me raconter et l’envie d’apprendre bien allumée.
Mais chaque matin lors de son arrivée au service de garde, il doit demeurer assis seul à une table pendant une heure et demie, n’ayant personne avec qui jouer à cause des satanées bulles et de la maudite Covid. Et ça, ce n’est pas trop bon pour sa motivation scolaire, cette chose qu’on se vante de valoriser dans nos écoles. Une heure et demie à regarder les amis des autres bulles s’amuser pendant que lui est seul à sa table. Une heure et demie à se sentir seul au monde dans ce nouvel environnement encore inconnu.
Malheureusement pour lui, la cloche de son école sonne tard, j’enseigne dans une autre école qui commence tôt et son père travaille à quarante minutes de route.
Malheureusement pour lui et pour le cœur de ses parents, personne de sa bulle ne fréquente le service de garde le matin et on ne mélange pas les bulles car c’est une des consignes très claire de la santé publique. Ces mêmes bulles qui traînent bien souvent ensemble et socialisent comme des enfants normaux le soir dans le quartier, en essayant de ne pas être trop près les uns des autres.
Les consignes émises visent à nous protéger, mais derrière toutes les règles à suivre, les conditions compliquées, le Purell et les histoires de bulles se trouvent probablement plein d’autres enfants comme le mien qui perdent peu à peu le goût d’aller à l’école et d’apprendre.
Alors dirigeants et scientifiques qui, je sais, travaillez d’arrache-pied, j’en appelle à vous afin de vous demander s’il serait possible de rester davantage humain à travers toutes vos règles sanitaires.
J’en appelle à vous afin de savoir si nous pouvons envisager de trouver des solution pour permettre aux enfants d’être des enfants.
J’en appelle à vous afin que nous puissions tous nous assurer que les étoiles dans leurs yeux ne s’éteignent pas.
Très beau texte encore une fois et j’aimerais bien que cela se rende jusqu’au gouvernement. Je suis aux prises avec ses mêmes difficultés…ma fille pleure à tous les soirs en revenant de l’école car elle voit ses 2 meilleures amies jouer ensembles (elles sont dans la même classe, donc même bulle) mais pas elle. Elle me dit qu’elle a peur de les perdre, qu’elles ne l’aiment plus ou veulent plus être amies…elle se sent rejetée et c’est triste comme parent de voir ses enfants souffrir et être autant impuissant 🙁
Cessez de la plaindre et elle va arrêter de brailler. Elle va se faire d’autres amis, ceux et celles qui sont dans sa bulle. Expliquez-lui que c’est pour protéger les autres personnes qu’on fait ça et vous allez voir elle va comprendre. Bonne chance à votre fille et à vous!
Levez vous, unissez vous et faites la Grève!
Ici au BC on fonctionne par cohortes et ce se passe très bien. Les enfants de même cohorte peuvent être ensembles en tout temps (garderie, classes, jeux extérieurs). Pour les petits tout semble normal
Nous avons coupé un salaire pour garder nos enfants à la maison. Boycott! Non, le gouvernement ne nous dira pas comment vivre, ça suffit!
Et mes monoparentales coupent dans quoi ? ?
Trouver vous un ami dans la classe de votre enfant qui pourrait le prendre le matin, au lieu de payer le service de garde payer cette famille.
La vie n’est pas toujours un conte de fée, on est en crise sanitaire mondiale. Ça laissera des traces chez plusieurs d’entres nous, a différents niveaux mais il faut rester unis. Certains ont vécu des guerres, on du fuir leur pays. Je pense que la résilience est un enseignement aussi. Avec la planète que nous sommes en train de leur laisser, ce n’est pas la première catastrophe qu’il vont vivre malheureusement. Les épidémies ne durent pas une éternité. Restons unis!
Jai 4 enfants, enceinte du 5ieme. Les miens portent le masque. Certains enfants souffrent, mais je pense plus a cause des parents que de la situation. C’est temporaire!
Il est triste car il voit la réalité en face…
Les autres un peu plus vieux ont les deux pouces river à leur smartphone,
Ceux la sont bien plus triste à voir…
Ne peuvent plus se passer de leur téléphone,
Ne Save même pas cuire des rôtie (toast) sans consulter Ricardo sur le web…?
Leur vie Social en est transformer, dépourvu de sentiment a l’égard de la famille,
Seul leur amis sociaux compte…etc…etc…
Moi aussi je vie la même situation je vous une TES avec ma fille de 5 ans pour dont son anxiété. Elle n’a jamais été comme sa au paravent en CPE. Le coeur de maman aussi est triste et a mal de voir sa petite poulette comne sa.
Mélanie, pouvez-vous faire traduire ce message en français, s’il vous plaît?
Bonjour,
C’est vraiment triste pour votre enfant !
Dans l’école primaire publique de mes enfants, si ils veulent jouer avec des enfants du même groupe du service de garde mais qui ne sont pas de la même bulle (donc pas de la même classe) c’est permis à condition qu’ils portent le masque.
Je trouve que c’est un bon compromis ! J’étais contre le port du masque pour les -12 ans mais si ça leur permet de ne pas être seul et/ou de jouer avec d’autres enfants, je suis d’accord avec la règle.
Demandez à votre école, si ça pourrait être un compromis pour votre enfant 🙂