ATTENTION : La Dure-Mère est la couverture controversée utilisée par toutes les mamans qui ont envie de partager leurs opinions les plus arrêtées sur la maternité. Fracassante, sans nuances, aux limites caricaturales, La Dure-Mère juge, dérange, choque, soulève les passions et suscite des débats. Vous l’aimerez jusqu’au jour où vous ne l’aimerez plus parce qu’elle aura effleuré un sujet qui vous tient à coeur sans partager votre vision. Mais plutôt que de sortir de vos gonds, pourquoi ne pas utiliser sa couverture pour défendre votre opinion à votre tour ?
Il n’y a qu’une mère pour en juger une autre et bien souvent, les boomers sont les pires parce qu’elles ont tout vu, tout fait et elles se plaisent à dire que leurs enfants « sont encore vivants ».
Voici donc 4 phrases dites par les boomers que les mamans ne veulent plus entendre.
#1 « Vous êtes pas faites fortes, les mères d’aujourd’hui. Ça a donc ben l’air fatiguant d’être maman ! »
Ok boomer, on va se le dire, toi ton travail, c’était de rester à la maison à t’occuper de ta marmaille et des tâches ménagères. Ma job à moi, c’est d’être une bonne mère, une bonne blonde, une bonne employée, une bonne fille, une bonne sœur, une bonne cuisinière, une bonne ménagère, veux-tu je continue ou t’as compris le principe?
#2 « Tu fais l’épicerie par internet ? Pourquoi tu ne fais pas ça dans tes temps libres ? »
Chaque jour, je pars tôt au travail et reviens tard. Mon temps libre le soir et la fin de semaine, je le passe à laver du linge, à faire à manger, à faire du ménage et à faire des petites commissions ici et là le plus rapidement possible question d’avoir du temps pour inventer des histoires, jouer à la cachette, faire un fort dans la neige ou des châteaux de sable. Tu comprendras donc que m’éviter un déplacement de plus, une heure à défiler dans les allées de l’épicerie et une attente interminable aux caisses a une valeur inestimable pour moi.
#3 « Moi j’étais capable de peinturer une maison au grand complet avec des bébés à m’occuper »
Si tu étais capable, c’est que tu parquais ton bébé dans un parc et tout un univers de liberté s’ouvrait à toi. Aujourd’hui, une multitude d’études nous rappellent chaque jour l’importance de stimuler nos enfants, de passer un maximum de temps avec eux et si c’est lourd par moments, j’admets que je préfère passer du temps avec les miens que de refaire la décoration du salon en les encabanant dans un parc ou dans leur chambre.
#4 « Il faut que tu prennes du temps pour toi, moi je le faisais à tous les jours, pendant le dodo d’après-midi »
Moi, pendant le dodo de l’après-midi, je ne suis pas à la maison; je suis au travail. Le soir, je prends mon p’tit à la garderie, je prépare le souper, je fais la vaisselle, je prends du temps pour jouer avec lui tout en faisant une ou deux brassées de linge sale, je lui donne le bain, je prends le mien, je profite des derniers moments de la journée en famille et ensuite, il me reste une demi-heure pour relaxer ou préparer le souper du lendemain, plier du linge, répondre à mes messages et vider le lave-vaisselle.
Boomer, sache que toutes ces réflexions viennent toucher un point ultrasensible chez une grande partie des mamans. Elles affectent la confiance que plusieurs d’entre elles ont en leurs qualités de mère, elles ébranlent leur vision de la maternité et elles remettent en doute tout ce qu’elles font en tant que parent.
Ceci étant dit, ne te surprends pas si elles montent aux barricades et osent te répondre.
Ce texte a été rédigé par Madame Truc Nuche sous le couvert de La Dure-Mère afin d’annoncer clairement les intentions du texte.
Et ton mari dans tout ça, il fait quoi?
Si c’est à toi de récupérer ton gamin, de faire le lavage, la cuisine, les courses, à toi de jouer avec les enfants, donner le bain… Lui, il lui reste quoi au fait?
Je suis une boomer et j’ai vécu exactement ce que tu décris. Mon congé de maternité était de 16 semaines, même après un accouchement à 34 semaines donc un très petit bébé de 3.12 lbs. A chacun sa réalité de mère.
Bonjour,
Je dis, au contraire, que vous êtes faites fortes les mamans d’aujourd’hui. La pression sociale est tellement grosse! Tout dois être parfait!
Si je regarde ma fille, je vois une maman (1 cocotte de presque 3 ans), une épouse (un mari merveilleux), une étudiante (à l’université en train de faire son bac en enseignement), une travailleuse (parce qu’il faut bien payer les comptes aussi), une amie (à l’écoute et présente), une fille (ben oui, la mienne!!), une soeur (2 frères et 1 soeur), 2 x marraine.
Elle n’est pas la seule à faire tout ça.
Alors, je dis, oui, vous êtes faites fortes les mamans, très fortes.
D’une mamie
Moi je suis une boomer qui a travailler à temps plein toute ma vie durant 35 ans ! Jour soir nuit fin de semaine je ne crois vraiment pas être une boomer désagréable ! J’ai vécu des moments comme vous ! Alors faudrait pas mettre tous les boomers dans le même panier ?
Et bien, moi, je vous admire, et je suis certaine de ne pas être la seule,
Baby-boomer de 1954
La « profession » de maman est difficile quelle que soit l’époque. Impossible de comparer entre les générations. Les problématiques auxquelles ma mère a fait face ne sont pas celles que j’ai vécu, et celles de ma fille sont à des années lumières de ce que j’ai traversé. Je préfère mettre le jugement de côté et plutôt essayer de comprendre ce que vivent les mamans d’aujourd’hui. Je rêve de solidarité entre toutes les femmes, toutes générations/religions/valeurs/situations/statuts/etc. confondus.