shocked mother computer

10 commandements pour survivre aux groupes de mamans

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Si les groupes de mamans sur les réseaux peuvent te permettre de ventiler et aussi de poser des questions, ils peuvent également devenir rapidement ton pire cauchemar. Voici donc les dix commandements à suivre pour survivre à cette expérience en en tirant profit sans te faire lapider.

#1 Les photos nues de ton enfant, tu ne partageras pas

Tu veux partager des photos nues de ton p’tit « parce qu’il est trop cute dans le bain ». S’il te plaît, avant de compléter ta publication, prends trente secondes et drop un émoji sur son pepi. Tu as beau publié ta photo sur un groupe de mamans, tu ne seras jamais absolument certaine de qui se cache derrière Myriam, Julie ou n’importe qui d’autre. Même si tout le monde a l’air ben fin, tu ne sauras jamais avec certitude où la photo de ton p’tit tout nu se ramassera, ni à quoi elle servira.

#2 Le contenu des couches de ton bébé, en commentaire seulement tu le mettras

Personne n’a envie de scroller son fil d’actualité Facebook en mangeant et de tomber sur la dernière diarrhée de ton deux mois ou de ton trois  ans (encore moins celui-là). Si tu tiens vraiment à avoir des avis sur un caca, fais ton post et indique que tu vas mettre la photo en COMMENTAIRE. De cette façon, tout le monde sera libre d’aller la voir et tu n’écœureras personne. Oui, nos enfants font caca et on les voit, mais c’est pas pour autant qu’on a envie de voir ceux des autres.

#3 La façon dont tu nourris ton enfant, pour toi tu garderas

Si tu n’allaites pas, tu te feras lancer des roches par celles qui allaitent et l’inverse est aussi vrai. Peu importe la façon dont tu choisis de nourrir ton enfant, l’important c’est que tu le nourrisses! Et puisqu’il va toujours y avoir quelqu’un quelque part qui ne sera pas d’accord avec ton choix, aussi bien de ne pas en parler. Note toutefois que si  tu allaites, il existe des groupes spécifiquement pour ça où tu trouveras beaucoup de soutien.

#4  Pour des conseils médicaux, un professionnel seulement tu consulteras

Ne t’adresse pas à un groupe Facebook de mamans pour obtenir des conseils de santé. Tu recevras peut-être quelques avis « sains », mais surtout une tonnes de gros n’importe quoi. Il y a tellement de professionnels de la santé accessibles : Info-Santé au #811, ton pharmacien, ton médecin de famille, etc. Au lieu de perdre vingt minutes à écrire ton post et attendre les réponses, va directement aux sources.

#5  Sur un post débutant par : « Je ne veux pas m’obstiner, mais… », de commenter tu t’abstiendras

DANGER!!!! Quand une publication commence de même, c’est évident que ça va dégénérer. La mère qui ne veut vraiment pas s’obstiner ne l’écrira pas. Par contre, celle qui prend soin de le mentionner est prête à répondre à chaque commentaire qui n’ira pas dans le même sens qu’elle. Bref, pour ta propre santé mentale, reste loin de ça. Ça n’en vaut pas la peine.

#6  Sur un post qui ne te rejoint pas, ton chemin tu passeras

On ne peut pas toutes avoir le même avis alors si tu es sur le point de commenter dans le simple objectif de mettre ton p’tit grain de sel de désaccord, passe donc ton chemin. Il n’y a que vingt-quatre heures dans une journée, ne perds pas ton temps là-dessus.

#7 De tes bons coups aussi, tu parleras

En parcourant les groupes Facebook de mamans, tu vas rapidement remarquer que la majorité des publications sont négatives. Ça va un peu de soi puisque les mamans les rejoignent pour se vider le cœur/avoir divers conseils suite à une chicane avec leur chum/ventiler sur leur enfant de dix ans en pleine crise de préadolescence. Ceci étant dit, ne te gêne toutefois pas de poster du positif; mine de rien, ça fait du bien à tout le monde.

#8 De la compassion, tu auras

Quand tu vois la publication d’une maman au bout du rouleau ou qui est triste pour X raison, au lieu de simplement passer par-dessus parce que tu ne sais pas quoi répondre, envoie-lui un peu d’amour. Si elle a pris la peine de faire un post, c’est qu’elle espère du réconfort. Un émoji de cœur, un GIF de câlin, etc., tu as le choix et tu mettras un peu de joie dans son cœur.

#9 Les amitiés que tu développeras, tu entretiendras

Avec le temps, tu vas probablement te lier d’amitié avec certaines filles des groupes que tu fréquentes. Fais attention à ces amitiés-là. Ne te contente pas de leur écrire pour te plaindre; écris-leur aussi pour prendre de leurs nouvelles, les écouter, etc. Bref une amitié « virtuelle » est quand même une amitié et tu as tout à gagner à en prendre soin.

#10  De l’intimidation, jamais tu ne feras

Après toute la sensibilisation qu’on fait dans les écoles et les milieux de travail, est-ce qu’on peut arrêter ça, l’intimidation? C’est facile d’écrire des mots derrière un écran pour s’attaquer à quelqu’un, mais n’oublie pas que la maman à qui tu réponds va lire ton commentaire et sera forcément atteinte par celui-ci. Et pour l’avoir observé bien souvent, il ne suffit que d’une maman qui en intimide une autre pour que toute une gang décide de suivre. Au risque de me répéter, si ce que tu t’apprêtes à écrire n’apporte rien de bien, garde-le pour toi!

Et dans tous les cas, keep calm et RESPECT girl !

Crédit : Mangostar/Shutterstock.com

Jessika Bessette-Arcouette

Passionnée de café chaud et de bain moussant relaxant, je suis toutefois experte 4e niveau de café froid (malgré les trop nombreux réchauffages au micro-ondes) et de douches de moins de 6 minutes top chrono. Je suis une maman warrior quatre fois, une femme mariée vraiment trop quétainement amoureuse de son homme et le genre d’amie qui dit toujours ce que tu ne veux pas entendre mais qui préfère une vérité qui dérange à un mensonge qui arrange. Reconnue par mes proches comme étant un peu-parfois-souvent "socialement malaisante" à leur grand désarroi, n’en demeure que je suis ben ben ben attachante.

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