Toutes les femmes fortes craquent.
Elles s’agenouillent pour panser leurs blessures. Elles s’arrêtent pour reprendre leur souffle. Elles s’effondrent, le temps de se refaire.
Toutes les femmes fortes pleurent.
En silence dans leur oreiller. Dans le plus grand des vacarmes dans la salle de bain. Devant ceux qu’elles aiment et aussi devant ceux qui les blessent. Elles ne craignent pas de montrer leur vulnérabilité car la vulnérabilité fait partie d’elles et n’en font pas des femmes moins grandes ni moins fortes.
Toute les femmes fortes reconnaissent leurs limites.
Elles s’arrêtent avant de ne plus en pouvoir. Elles se stoppent elles-mêmes dans leur course effrénée avant que l’énergie leur manque. Et lorsqu’elles vont trop loin, lorsqu’elles dépassent les limites qu’elles s’étaient fixées, plutôt que de se sentir coupables de ne pas en avoir fait assez ou d’en avoir trop fait, elles prennent la mesure de leur erreur et s’assurent de tracer des frontières plus claires pour ne pas les traverser la prochaine fois.
Toutes les femmes fortes demandent de l’aide.
Elles ont compris qu’il est impossible de parvenir à mener sa barque seule sur la mer agitée. Que chacun dispose de forces et de faiblesses différentes et que c’est ensemble qu’on parvient à affronter les tempêtes. Que lever le drapeau en quête d’un coup de main dans un moment de noirceur n’est pas un signe de faiblesse, mais celui d’une force assez grande pour avoir envie de continuer d’être heureux, peu importe la manière.
Toutes les femmes fortes disent souvent non.
Pour se préserver elles-mêmes, mais aussi pour préserver ceux qu’elles aiment. Parce qu’elles ont compris qu’à force de déployer tous leurs efforts pour plaire aux autres et leur venir en aide, il ne reste plus rien pour elles. Et s’il ne reste plus rien pour elles, il ne leur reste plus rien à donner non plus.
Toutes les femmes fortes doutent d’elles-mêmes et accordent parfois de l’importance au jugement des autres.
Elles se demandent souvent si ce qu’elles font est bien, si ce qu’elles font est assez, mais elles finissent toujours par se répondre qu’elles suffisent car elles savent reconnaître leur valeur lorsqu’elles sondent leur cœur.
Les femmes fortes ne sont pas celles qui ne plient jamais, qui ne pleurent pas, qui dépassent sans cesse leurs limites, qui ne demandent jamais d’aide, qui disent toujours oui et qui ne doutent jamais d’elles-mêmes.
Ce sont celles qui rient autant qu’elles pleurent, celles qui tombent puis se relèvent, celles qui accueillent l’aide et le doute, celles qui ont accepté de faire des erreurs sans porter le poids de la culpabilité parce qu’elles ont compris qu’elles ne cesseront jamais d’apprendre.
Ça me rends tellement triste de voir qu’il ya des familles qu’il doivent l’avoir difficile avant d’avoir la vie plus facile . J’espère juste que chaque maman qui est superwoman à la force de savoir que après la pluie il ya du beau temps, le soleil qui brille de toute ses splendeurs car c’est ça être faite forte, c’est de le savoir, ça.
Quel texte des plus merveilleux quant à cette réalite profonde qu’est une femme forte …. heureuse de me reconnaître vraiment et fière de ce que la vie m’a fait le cadeau inestimable de savoir accepter mes limites, de ne pas endosser culpabilite, obligations et/ou démesures ne me revenant pas, pas de faux orgueil mais plutôt fierté de refuser d’être super woman. Reconnaissante et des plus heureuse de partager.
Désolée de la comparaison mais c est vrai. C est comme un chiot qui vit sa 1ere été il s énerve tant qu il se retrouve tout désydraté là il connait ses limites à ce moment là.
Coucou, je suis de Ile Maurice. Ont me dit tujurs que je suis une femme forte, on mapelle super women, jai un Half way home pour les femme battue, les enfant et surtout les orphelin et une 2eme NGO ( association) je moccupe des enfant des rues, des enfant vulnerable et orphelin, les femme battues mais ce vraie aussi que nous aussi ont a nos faibless, nos limite, ont a envie de pleurer etc et pour plus me conaitre chercher KIM MUNGY sur goole.
Grosse Bisses
Article très parlant de situations que nous avons à traverser et faire bonne figure face à la société qui juge.
Depuis toute petite j’ai toujours vécu en fonction des autres, de ce qu’ils pouvaient penser de moi et à toujours vouloir faire bien pour être reconnue et être vue. Dans ce texte je me retrouve tellement. Je ai toujours essayé de répondre présenté aux membres de ma famille frères et sœurs pour que le jour du décès de ma maman je me retrouve seule dans un coin à ne pas pouvoir veiller là personne que j’aime le plus au monde car mes sœurs en avait décidé autrement et comme toujours j’ai fait profil bas pour ne pas créer de problème alors que ma mère venait de rendre son dernier souffle. Ne pas pouvoir veiller ma mère, ne pas pouvoir pleurer car les regards se fixe sur vous, ne pas exprimer sa douleur de peur d’être prise pour une faible, parce que notre mère aurait voulu que l’on soit forte, je vide mon cœur à travers ce message peut être que certain ou certaines diront que j’aurais du m’imposer mais face à un mur je n’avais aucune possibilité et surtout je n’avais pas la force… aujourd’hui j’ai coupé toutes relations avec mes frères et sœurs car pour moi il était important de me protéger. J’ai pris mes distances avec cette famille qui m’a toujours montré du doigt, jugé et catalogué. Je ne fais pas partie de leur monde celui où l’on se nourrit du malheur de l’autre, qui n’a aucune empathie, qui laisse croire de son inquiétude pour l’autre alors qu’il n’y apporte aucun intérêt, qui critique à la moindre occasion mais aussi qui se sert de la faiblesse et de la crédulité du plus faible pour le manipulé. Mon cœur est au bord de l’explosion de chagrin et j’ai envie de crier au monde entier la peine que je ressens… on dit souvent de moi que je suis forte, que je suis passée par tellement d’épreuve dans vie que je suis une mère courage, que je suis tombé tellement de fois et que je me suis relevé à chaque fois… mais cette épreuve est la pire de toute car au chagrin de la perte de ma maman s’ajoute le mépris de mes sœurs…