Au bout de la journée, la nuit tombe et parfois tu regrettes, persuadée de ne pas avoir été à la hauteur de ton rôle de mère.
Tu regrettes de ne pas avoir joué davantage avec tes petits, d’avoir dit « non » lorsqu’ils t’ont demandé de t’amuser avec eux, par manque de temps, par manque d’envie.
Tu regrettes d’avoir levé le ton, d’avoir crié, de t’être emportée, au bout de ton énergie, à bout de patience.
Tu regrettes d’avoir passé trop de temps sur ton téléphone à faire défiler la vie des autres sur les réseaux sociaux et à jouer à des jeux insipides alors que tes enfants ne demandaient qu’à passer du temps avec toi.
Tu regrettes d’avoir pressé tes enfants pour ne pas arriver en retard au bureau, pour être à l’heure à un souper entre amis. Comme si votre vie dépendait du temps qui file, comme si les quelques minutes de retard qu’aurait entraînées une once de liberté de plus étaient fatidiques, cruciales, alors qu’elles ne l’étaient pas.
Tu regrettes d’avoir laissé tes enfants écouter la télévision trop longtemps. Pour terminer ton ménage, pour finir ton souper froid, pour avoir la sainte paix quelques minutes ou une petite heure.
Tu regrettes de t’être chicanée avec ton amoureux devant les petits parce qu’ils ne devraient jamais être mêlés à vos disputes.
Tu regrettes de ne pas avoir écouté avec attention tes p’tits te raconter leur journée. Trop occupée à préparer le souper, lasse des détails sans fin de leurs histoires ou perdue dans tes pensées.
Tu regrettes de les avoir couchés plus tôt qu’à l’habitude, non pas parce qu’ils étaient fatigués mais parce que tu n’en pouvais plus et tu avais besoin d’un moment pour te poser.
Mais ce soir, plutôt que de t’en vouloir, j’aimerais que tu te répètes que tu as fait au mieux dans le contexte et avec l’intelligence de l’instant. Qu’à travers les mauvais moments que tu as vécus, tu as agi au meilleur de tes capacités en fonction des émotions que tu as ressenties.
Sois douce avec toi-même parce qu’il est certainement possible de t’améliorer, mais que rien ne sert de te flageller; c’est dans les actions que tu poseras demain que le changement s’amorcera.
Ne te méprends pas, malgré toutes tes bonnes intentions, tu te tromperas à nouveau, mais rappelle-toi bien que même les mamans ont le droit à l’erreur.
Panse tes blessures, essuie tes larmes et fais taire tes regrets.
Tu feras mieux demain, petite maman.
Merci, pour ce texte qui fait du bien.
Merci, C’est doux et tellement vrai.
Merci… du fond du cœur…
Merci beaucoup pour ses mots déculpabilisant que l’on a toutes et tous besoin entendre!
C’est ce que je ressens très très souvent beaucoup trop souvent malheureusement. Merci pour ce message ?
J’ai eu une journée comme celle-ci dernièrement. Le soir venu, je me suis excusée at mon fils de 8 ans. Il m’a répondu que c’était correct, que j’avais toute la vie pour me reprendre