Je suis la maman qui essaie

Je suis la maman qui essaie.
J’essaie d’arriver à l’heure au bureau.
J’essaie de passer à travers la routine du matin avec plusieurs jeunes enfants.
J’essaie qu’ils mangent leur toast et à leur faim sans les rusher.
J’essaie qu’ils soient autonomes et s’habillent seuls pendant que je m’occupe du plus petit.
J’essaie de ne pas crier quand ça fait quatre fois que je répète la même chose.
J’essaie de respecter la limite de vitesse en sortant de la garderie pour me rendre au travail.
J’essaie de performer au travail comme avant mon mommy brain, quand je ne me levais pas encore la nuit pour le petit dernier.
J’essaie de revenir en avance pour faire le souper sans trop me presser.
J’essaie d’avoir une routine du soir efficace pour le bain et les histoires afin que mes petits dorment au moins dix heures par nuit.
J’essaie de me coucher avant 23:00.
J’essaie de passer à travers la semaine une journée à la fois.
J’essaie de passer à travers les fins de semaine en faisant les mille tâches ménagères qui m’incombent et en prenant du temps avec les enfants.
J’essaie d’avoir du temps de qualité avec chacun d’eux seul aussi.
J’essaie de voir mes amies même si on se ramasse avec cinq ou six enfants qui coupent nos conversations toutes les cinq minutes.
J’essaie de faire des sorties de couple et maintenir notre satisfaction charnelle du mieux possible.
J’essaie de perdre dix livres depuis que je me dis que mon dernier bébé n’en est plus un.
J’essaie de ne pas avoir hâte que mes enfants grandissent pour me tirer moins de jus.
J’essaie de profiter d’eux pendant que je peux les prendre à volonté.
J’essaie de ne pas me sentir coupable pour toutes les fois où je manque mon coup avec eux.
J’essaie de ne pas anticiper l’augmentation de la charge familiale quand ils vont vieillir.
J’essaie d’être une maman, une conjointe, une femme, une amie, une employée, une fille, une sœur.
J’essaie de me dire que je ne fais pas juste essayer, mais que je réussis.