Hier, tu m’as dit que tu avais voulu mourir et tout en fixant les marques sur ta peau, je me suis demandé où j’avais été tout ce temps.
Hier, tu m’as dit que tu avais voulu mourir et quand j’ai réalisé à quel point la douleur devait couler fort dans tes veines pour que tu en arrives à vouloir les ouvrir et les vider, mes propres veines ont conduit ma tristesse jusqu’à mon coeur.
Hier, tu m’as dit que tu avais voulu mourir et tu m’as semblé si fragile dans le grand chandail qui cachait tes mains. Soudainement, la souffrance avait un visage. Un mélange du tien et du mien.
Hier, tu m’as dit que tu avais voulu mourir et tes grands yeux tristes m’ont regardée en me hurlant silencieusement de t’aider. Puis ta jolie voix est restée muette.
Hier, tu m’as dit que tu avais voulu mourir et je t’ai répondu que tu étais courageuse parce que malgré ton macabre dessein, tu as tendu la main. Tu as regardé autour de toi et agrippé une main, qui elle en a agrippé une autre qui est venue chercher la mienne.
Hier, tu m’as dit que tu avais voulu mourir et nous voilà, nous qui t’aimons, tressant autour de toi ce filet de sécurité pour t’éviter de tomber.
Hier, tu m’as dit que tu avais voulu mourir et maintenant j’aimerais que tu laisses nos mains te porter le temps que l’envie de vivre te revienne.
Si tu as des idées noires ou que l’envie de mourir te prend, décroche le téléphone, compose le 1 866 APPELLE. Tu n’es pas seule.
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