Mes enfants, je vous envie.
Ce que vous recevez, j’aurais aimé l’avoir. Je ne suis pas en train d’insinuer que je suis une mère parfaite, que je ne manque pas parfois de patience ou que je prends toujours le temps. Je ne dis pas non plus que mon enfance a été merdique; je ne reproche rien à personne. Ce que j’essaie de vous faire comprendre, c’est que l’amour et la sécurité que je vous offre, j’aurais aimé les avoir.
Maman n’a pas été élevée dans une époque où les « je t’aime », « t’es belle », « t’es bonne », et les « je suis si fière de toi », étaient à la mode. En tout cas, pas chez nous. Apparemment, on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas reçu; ne croyez pas ça. On peut toujours faire de notre mieux et faire mieux tout court. Je veux que vous vous sentiez toujours en confiance et aimés et ne jamais percevoir dans vos yeux, la peur d’être blessés, d’être ignorés.
En vous mettant au monde, je me suis promis de faire de vous ma priorité. De toujours vous offrir trois repas par jour. De m’assurer que vous ne connaissiez pas le stress financier ni aucun de nos problèmes d’adulte.
J’ai envie que vous voyiez vos parents s’aimer. Il arrivera certainement des moments un peu plus sombres, comme pour tout le monde, mais j’ai bon espoir que le climat de confiance vous permettra d’y être bien, malgré tout.
Parallèlement, j’espère que vous saurez l’apprécier. Que vous aurez envie de prendre soin de ce que vous avez. N’abusez pas. Soyez reconnaissants.
Je veux faire de vous les meilleures personnes possibles pour que dans deux, trois décennies, vous puissiez vous aussi dire à vos enfants que vous les enviez. Puisque vous aurez su faire encore mieux que moi.
Mes enfants, je vous aime et je vous trouve chanceux. Profitez bien de cette chance dans l’attente de donner à votre tour.
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