Aux parents de Laurence Moffette qui ont perdu leur fille tragiquement

Ce texte a été rédigé en réaction à la mort tragique d’une adolescente en Abitibi le 3 janvier dernier.

Aux parents de Laurence Moffette qui ont perdu leur fille tragiquement,

Depuis que j’ai entendu la nouvelle, je ne peux pas cesser de penser à vous. Vous vivez le pire cauchemar qu’un parent puisse vivre, la mort accidentelle d’un enfant.

Il y a quelques jours encore, comme moi, vous vous obstiniez avec votre grande pour qu’elle ramasse sa chambre. Ce matin-là, avant de quitter pour le travail, vous lui avez probablement gentiment rappeler de vider le lave-vaisselle avant d’aller s’amuser avec ses amis.

Votre fille a l’âge de la mienne. Une belle grande adolescente au regard vif qui mord dans la vie. Comme la mienne. Mais la mienne, aujourd’hui, je la regarde avec émotion en pensant très fort à vous et en essayant de me mettre dans vos souliers.

Mais je n’y arrive simplement pas. Mon coeur fend en deux lorsque j’imagine votre perte qui est survenue de façon aussi bête et brutale. J’aimerais trouver les bons mots pour vous dire de vous accrocher mais je n’y arrive pas.

Il n’y a rien à dire. Un bête accident. Votre fille a été la proie d’une bulle d’adolescent invisible maintes et maintes fois répétée par des dizaines d’autres ados dans le passé. Mais la vôtre a tiré le mauvais numéro. Le mauvais timing. Bête, sauvage, la vie est venue vous enlever ce qu’il y avait de plus précieux à vos yeux et il n’y a rien à dire. Il n’y a rien à raisonner. Il n’y a rien à comprendre.

On dit d’un enfant qui perd ses parents qu’il est orphelin mais il n’y a pas de mot pour définir un parent qui perd son enfant parce qu’aucun mot ne peut décrire votre douleur que j’arrive à peine à imaginer.

Sachez que je pense à vous très fort en ce moment et que je suis de tout coeur avec vous.

Crédit : tvanouvelles.com

La p'tite mère

Nouvellement maman solo d’un troupeau de quatre petits singes, je jongle entre le travail, les repas et les activités de tous dans le plus grand chaos. Mon nouveau mode de survie? Lâcher prise! Ici, un vendredi soir, le toupet au vent, on n’hésite pas à réécrire le guide alimentaire version simplifié. On choisi aussi nos batailles : au diable si la mini donne mal aux yeux avec sa robe soleil de Olaf, ses bas collants en laine et son tutu trouvé dans la boite de déguisements, elle est habillée et c’est ce qui compte, non?

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2 Comments

  • Triste vraiment , je comprends ta peine Marc Le papa . Quand je travaillais pour ta compagnie , quand mon garçon est mort subitement jamais tu as pris une minute pour me dire tes sympathies . J’ai eu droit à un jour payé par l’employeur pour la mort de mon fils. Je prend du temps pour te dire à toi Marc et ta famille , mes plus sincères sympathie et je sougaite que la minière t’aide et te donne le temps dont tu as besoin pour toi et ta famille.

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