Tu n’as pas envie qu’ils partent. Jamais. Tu voudrais te lover dans leur cou et t’enivrer de leur parfum de bébé, tes bébés. Chaque séparation t’arrache le cœur parce que tu sais que tu n’étais pas faite pour ça.
Parce que tu les aimes plus que tout. Tous les possibles. Tout ce qui existe.
Parce que tu apprends, comme eux, à profiter de leur présence à temps réduit. Toi qui as toujours voulu l’unicité, être collés, prendre racines. Et que tu n’aimes pas ça jongler.
Parce que la maison est un non-sens lorsqu’elle est vide de cris, d’éclats de rire, de clowns.
Parce que ta vie va bien trop vite et qu’ils grandissent à vue d’œil. Des géants.
Parce que tu ne t’habitues pas au calme de leurs absences. Ces absences qui reviennent, réglées comme un métronome avec un rythme de danse de garde partagée. De parents à moitié.
Parce que tu as trop d’amour qui déborde. Trop de larmes refoulées quand vient le dernier soir.
Parce que tu essaies de te convaincre que c’est pour le mieux. Pour être plus heureuse. Sans y croire une seule seconde.
Parce qu’ils te complètent. Ils sont tout ce qu’il te reste. Ils sont ton humanité. Ce qui te pousse à avancer.
Des enfants lumière. Avec accès limités.
Bravo!
Le sexisme inversé n’est pas mieux.
Mon fils est ma seule raison de vivre et elle me l’enlève à 50%.
Suite à son choix de partir sans rien dire.