Je t’en fais la promesse, je ne t’aimerai plus demain.
Parce que demain, j’aurai appris à m’aimer. Réellement. Suffisamment du moins pour que j’arrive à me libérer. De toi et de ton emprise. De toi et de ta lourdeur. De toi. Entièrement.
Parce qu’un jour, alors que tu auras épuisé chaque goutte de mes sentiments pour toi, je parviendrai à couper l’alimentation de cette réserve, à faire en sorte que jamais plus tu ne t’y abreuves.
Je m’en fais la promesse.
Je reprendrai le goût à la vie. Chasserai chaque parcelle de toi qui vivra encore en moi. Étoufferai chaque pensée nourrissant ma mélancolie. J’irai même jusqu’à tuer chaque souvenir me ramenant à nous.
Je t’en fais la promesse.
Je me libérerai de toi et de tes mensonges si adroitement montés. Je me dégagerai de ton manque de respect et de ton habile manipulation.
Je m’en fais la promesse.
Ta violence ne m’atteindra plus. Ta hargne ne m’effraiera plus. Tes mots ne terroriseront plus mon estime personnelle.
Ma confiance prendra le dessus. Ma voix parlera plus fort. Dans un dernier élan. Dans un dernier espoir. Je m’entendrai enfin.
Je t’en fais la promesse.
Je surmonterai mes peurs. Affronterai chaque doute que tu auras semé en moi. Détruirai chaque plan que Machiavel et toi aurez élaboré.
Je m’en fais la promesse.
Je serai à nouveau moi. Libre. Légère. Heureuse et confiante. Je n’aurai plus peur. Ni de toi. Ni de moi. Je serai fière. Je serai forte.
Je nous en fais la promesse.
Il n’y aura plus de nous. Les ponts seront coupés. J’aurai repris le contrôle de ma vie. Je ne serai plus jamais l’être influençable et manipulable dont tu auras abusé. Je ne serai plus jamais cet être qui s’est plié devant toi jusqu’à se briser.
Et lorsque j’y parviendrai, entre nous, il n’y aura plus qu’un champ de batailles déserté de ses deux belligérants. Où tu auras gagné beaucoup trop de batailles. Où j’aurai brûlé beaucoup trop d’efforts. Perdu beaucoup trop de temps. Laissé beaucoup trop de moi. Où j’aurai été vaincue, mais d’où je reviendrai vainqueur.
Je t’en fait la promesse, un jour, je ne t’aimerai plus.
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