Les enfants apprennent tellement de belles choses à l’école : la lecture, l’écriture, les maths, les sciences…! Tant de données pertinentes et essentielles au développement de leur logique et de leur esprit d’analyse! Reste que, quand tu prends le temps d’écouter ce qu’ils chantent dans la cour, en sautant à la corde ou en se tapant dans les mains, tu te rends compte que dans leurs petites têtes, il reste encore de la place pour une couple de niaiseries. Voici des extraits de perles du présent et du passé.
*Attention, le contenu peut varier selon les régions. Il est possible que tu n’aies jamais entendu ça de ta vie.
« Si, si, my baby, pout pout I want you baby, pout pout I want to scratch. »
Chapeau pour cette campagne de prévention subliminale des ITS. Eh oui, les enfants, si vous voulez trop quelqu’un et que vous ne faites pas attention, ça se peut que vous ayez envie de vous gratter dans quelques jours. Sans condom, c’est non!
« Pendant qu’il dansait, pendant qu’il s’amusait, le jeune garçon citron a eu un zeste déplacé. Neuf mois plus tard à la maternité, la grosse clémentine a eu un bébé nectarine. »
Rien de tel qu’un peu de banalisation des agressions sexuelles et de la grossesse adolescente pour pimper une bonne veille partie de ballon-poire, t’sais!
« Attention, y’a un danger! Le danger, c’est les garçons! Les garçons sont des cochons! »
À l’inverse de la chanson précédente, on peut dire que celle-ci y va un peu trop fort dans le #metoo. Amateurs du féminisme agressif dans la salle?
« Attention les voitures, on n’est pas de la confiture! Attention les camions, on n’est pas des cornichons! »
Il y a une bonne intention derrière cette ritournelle, celle d’avertir les automobilistes de prendre garde aux petits piétons. Reste que l’image des enfants transformés en confiture sous les roues d’une voiture, me semble que ça fesse plus qu’une publicité de la SAAQ, non?
« On met l’école en feu pis les profs dans le milieu! On met de la dynamite dans l’bureau de la directrice! »
Bon, c’est pas concrètement la description d’une fusillade mais c’est tout comme, mettons.
La dernière mais non la moindre, celle qui semble la plus connue, est un heureux mélange de consommation de substances illicites, de négligence parentale et de violence physique et verbale.
« C’était un jour d’école, et on sniffait d’la colle. Le lendemain, c’était les examens, j’ai eu zéro sur cent, mon père était content, mais la maîtresse, elle m’a botté les fesses. Oh la maudite cochonne, attends ben que j’la pogne! Je l’ai pognée, pis je l’ai pas manquée! Le directeur m’a vu, il m’a botté le cul, depuis c’temps-là, j’peux pu m’asseoir dessus! »
Allez! Si tu n’es pas trop traumatisée, partage-nous toi aussi les choses bizarres que tes enfants chantent à l’école !
En effet, c’est fou tout ce que l’on peut entendre. De mon côté, j’entends souvent celle-ci : « Yo man, chek ma bedaine, chek mes fesses, mais chek pas le reste » Je la trouve assez coquine ?
Moi je l’entend parfois la phrase de yo men check ma bedaine check mes mais check pas le reste
C’est plus « vive le vent vive le vent vive le vendredi pus d’école jusqu’à lundi pis ça c’est la belle vie, on met l’école en feu pis les profs sont dans le milieu, on met de la dynamite dans le bureau du directeur. »