Je t’aime mon bébé.
Je t’aime depuis ton premier souffle, la continuité de mon dernier cri, de ma dernière poussée pour te mettre au monde. Ce souffle qui t’a ouvert les portes du monde, celui qui t’a porté dans nos vies.
Je t’aime dans tes pleurs doux, stridents, tes miaulements et tes hurlements. J’aime le son pourtant si désagréable qu’ils ont puisqu’ils me rappellent que je t’ai mis au monde et que tu ne crains pas de t’époumoner pour t’y faire entendre.
Je t’aime dans tes maladresses, tes soubresauts, dans tes gestes décousus, dans tes petits réflexes. Ces mouvements qui me rappellent que je suis privilégiée d’avoir créé la vie dans toute sa complexité.
Je t’aime dans tes premiers sourires, ces sourires involontaires. Ces petits spasmes de ton visage lorsque tu es à demi endormi sur moi émerveillent tant mon cœur, car je les prends et je les garde juste pour moi dans l’attente que tu les offres volontiers au monde entier.
Je t’aime dans tes nuits blanches, celles que nous partageons. Ces nuits interminables où je me demande avec impatience si un jour je redormirai, ces nuits où je suis la reine des mamans quand je réusssis enfin à te déposer dans les bras de Morphée.
Je t’aime quand, dans le creux d’un seul de mes bras, tu t’enroules comme si tu y étais aussi bien qu’à l’intérieur de mon ventre et que tu t’y abadonnes confiant et sans crainte.
Je t’aime car j’ai mis au monde un être entier, parfait dans ses imperfections.
Un bébé qui me couvre déjà de bonheur autant que d’angoisse.
Un enfant qui dans sa plus simple logique découvrira le monde sous mon aile.
Un adolescent qui me fera mourir autant de fois que revivre ma jeunesse.
Un adulte qui me comblera de fierté malgré ses frasques.
Un bout de personne infiniment petit dans l’univers, mais déjà si important.
Je t’ai mis au monde, mon bébé, et mon amour pour toi dépasse déjà tout ce qui existe, car je t’aime avec un tout nouveau cœur.
Celui d’une maman.
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