Tu sais mon cœur, même si le rôle de maman est de te rassurer, j’ai parfois besoin aussi de l’être. Mon retour au travail, l’école, la garderie et les nouvelles personnes qui entreront dans ta vie, me font parfois douter de la tangibilité de notre lien et de ma place dans ton cœur.
Mais lorsque que je te dépose à la garderie le matin et que de chaudes larmes coulent le long de tes joues pour que je reste avec toi et que je te retrouve à la fin de la journée en extase lorsque tu me vois dans l’entrée, tu me rassures.
Parfois, lors des journées plus mouvementées, quand on a manqué de temps pour profiter de la vie, tu te réveilles au milieu de la nuit en m’appelant d’une voix inquiète, mon « Je suis là » te permet de replonger dans le pays des rêves et je suis rassurée.
Lorsque l’on visite un endroit qui t’est encore inconnu et que tu empoignes mon doigt bien fort de ta petite main, ça me rassure.
Lorsque j’entends ce rire, ce rire que tu n’émets qu’avec moi, un rire spécial que tu réserves pour mes numéros de folies, ces folies qui sont beaucoup moins drôles avec grand-papa qu’avec maman, ça me rassure.
Quand je veux quitter ton lit le soir après t’avoir bécoté de la tête aux pieds et que tu t’accroches à mon cou en me demandant de rester encore quelques minutes, ça me rassure.
Lorsque tu entends le mot « maman » dans les chansons, à la télévision ou dans une conversation et que tu le cries à ton tour à tue-tête en me pointant du doigt, ça me rassure.
Lorsque, tout bonnement, je souris simplement et que tu me réponds avec un sourire complice, je suis rassurée.
Lorsque tu as du chagrin et que peu importe le nombre de mots réconfortants qui te sont dits ou le nombre de bras qui se tendent vers toi pour te cajoler alors que ton seul but est t’atteindre les miens, ça me rassure.
Tous ces petits gestes spontanés m’apaisent et me confirment que notre lien est bien concret et qu’il durera toujours.
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