Quel titre laid. Je m’excuse tellement, mais aucun autre mot ne me vient à l’esprit. Et juridique, c’est poli.
Puisqu’on n’avait pas réussi notre couple, on s’était mis d’accord pour réussir ce qui était pour rester de nous après. Pour une fois qu’on était d’accord sur une chose.
Réussir une séparation, c’est un peu comme tenter de mettre un petit baume sur un cœur qui ressemble à un steak que t’as passé toi-même au blender.
Pour moi, réussir ma séparation, ça signifiait beaucoup. Énormément. C’était de pouvoir faire la paix avec notre triste et morne vie d’avant. Réussir ma séparation c’était plus qu’essentiel, c’était nécessaire à ma survie.
Dès que tu as levé le camp, j’ai fait le souhait que tu rencontres vite celle qui allait me remplacer. Ça peut sonner un peu trop maternel ou control freak, mais je vivais mal avec l’idée de te laisser élever nos enfants seul une semaine sur deux. Notre séparation venait de moi un peu plus que de toi et je connaissais déjà pas mal l’ampleur de la tâche qui t’attendait, du petit déjeuner avec la steam dans le toupet jusqu’au bain du soir. Je voulais tellement t’épargner, minimiser l’impact de l’explosion nucléaire de notre rupture familiale.
Elle est arrivée vite finalement, ta dulcinée. Une semaine plus tard et déjà, tu m’empruntais ma poussette pour aller marcher avec elle et nos enfants. Quoique jalouse, j’étais aussi soulagée. Tout allait bien se passer. C’était rapide et le coeur a voulu me sortir par la gorge cet après-midi-là, mais les oiseaux chantaient le printemps dehors. Je me suis beaucoup parlé. J’ai imaginé nos enfants en train de prendre un bain de soleil et ça m’a calmée.
Ta relation est partie d’un coup, tellement vite que ses textos d’amour rentraient dans le bluetooth de notre VUS sans m’avertir. J’ai demandé à la rencontrer à maintes reprises. Je voulais connaître son identité, voir son visage, mais à chaque fois, tu me répondais que vous n’étiez pas prêts. Il n’y avait que son parfum sur le corps de mes enfants qui me prouvait qu’elle existait vraiment.
Puis je t’ai senti changer.
J’ai compris que je n’avais plus aucune place dans ta vie, ni même en tant que mère de tes enfants. J’ai senti que vous auriez préféré m’effacer, que je n’aie jamais existé. Ça m’a détruite en dedans. Une semaine sur deux sans nouvelles de mes bébés, de leurs petits bobos et leurs bons coups. C’est là que la résilience est devenue ma meilleure chum, après le rhum.
Puis, une bombe m’est tombée littéralement sur la tête. Tu as mis fin à notre entente de séparation écrite sans préavis. Comme ça, parce qu’elle venait de te convaincre que ma sécurité financière n’aurait pas d’impact sur ma façon d’élever nos enfants. Et que votre vie luxueuse l’emportait sur ta loyauté.
J’ai décidé de me battre. Me battre pour te montrer ce qu’est justement la loyauté et faire reconnaître la valeur d’une entente de séparation quelle qu’elle soit.
Je suis un cheval de bataille en soi, tu sais. Une vraie battante. À chaque prise de tête, je nous sens reprendre notre souffle dans nos tranchées respectives puis la tempête revient. Plus forte, plus révoltante et destructrice que la précédente et comme tout cheval, je rêve de pouvoir un jour sentir à nouveau le vent dans ma crinière, de ne plus avoir les flancs en sang.
Si tu savais le nombre de fois où je me suis écroulée, seule et sans aide jusqu’au petit matin. Comment j’ai pleuré et crié comme un bébé.
Mais à chaque fois où j’ai songé abandonner, j’ai pensé à nos enfants qui me regardaient puis j’ai levé la tête et j’ai foncé.
Et crois-moi, je ne baisserai pas les bras.
J’ai lu cette article et je me suis senti revivre
Je me suis séparer depuis un ans, juste avant l’opération de ma fille. Mon ex me trompait depuis un bout, avec une fille qui avait rencontrer depuis un mois et me mentais. Je l’ai fait vivre pendant 3 ans et il allait pas travailler pour être avec elle. Pendant qui ne rapportait pas d’argent à la maison, il dépensait notre argent avec elle. Lorsque j’ai compris, il m’a laisser. N’a pas été vraiment voir sa fille a l’hopital et n’a pas aider pour le deménagement parce que en plus j’étais en déménagement. On avait commencer a prendre une attente, et il voulait jamais sortir ses papiers trop occuper avec sa nouvelle blonde. Sa la duré même pas 4 mois. Depuis j’ai tout les dettes de couples que je pays et je n’ai toujours pas de pension, parce qu’il fuit la pension. Par contre, il est super bon pour me menacer et m’intimider pour voir sa fille et que je me plie à ses 4 volontés alors qu’un cadeau de fête ou de noel etait trop déficile pour lui, en plus de se présenter en cours.
Pour cela je te dis, n’oublie jamais tout les sacrifices que tu as fait pour ta famille, et personne ne peut être une meilleure mère que toi pour tes enfants. Si tes enfants ne vaut pas le coup pour elle peut-etre devrait toi aussi repenser a l’attente écrite et aller voir une pleine garde comme il respect pas lui même ce qui est dit.
Il faut lire entre les lignes et comprendre que l.auteure veut plus d argent. C est tout. C est juste embelli avec de l auto promotion (« chu une batante forte bonne meilleure etc)