Fut une époque, où, dans la cour d’école, ma meilleure amie t’aurait remis une lettre, soigneusement pliée, dans laquelle je t’aurais simplement écrit : veux-tu être mon chum? Sur la deuxième ligne, j’aurais dessiné deux cases : oui et non, que t’aurais été libre de cocher.
Fut un temps, un peu moins lointain, où notre premier vrai baiser aurait signifié un quelconque engagement de notre part et m’aurait confortée.
Fut un hier, où notre première fois suivie d’un déjeuner et d’un lendemain aurait confirmé notre statut et m’aurait rassurée, m’aurait fait savoir qui j’étais réellement par rapport à toi.
Mais à l’heure actuelle où la mode est à : on se fait du bien, mais on ne s’engage pas, je t’avoue que je suis un peu perdue. Les gens se fréquentent pendant des siècles avant d’avouer avoir développé des sentiments pour l’autre. Comme si c’était un signe de faiblesse et qu’ils devaient en avoir honte.
J’ai de la misère à me faire une idée sur notre histoire parce que je ne suis pas une grande fan de l’incertitude. Parce que j’ai peur d’être en train de m’attacher sans que ce soit réciproque. Parce que j’ai la chienne d’avoir encore le cœur brisé faute d’avoir su discerner tes intentions. Et bien qu’elles soient sans aucun doute nobles, il se pourrait qu’elles ne soient pas les mêmes que les miennes.
Alors pour ton info avant qu’on aille plus loin, sache que je veux du vrai. Je ne veux certainement pas du : en attendant que… Je veux bâtir. Réellement. Sur du solide. Je veux planifier à moyen et long terme et que tu sois encore dans mes plans. Je veux me dire que ce n’est pas que du temporaire pour toi comme pour moi. Parce que cette fois, j’y crois réellement. Je sens qu’on « fite » sans qu’on ait à se forcer.
Je les vois les signes qu’on est probablement plus. Qu’on a passé le stade de « fréquentations ». Enfin, je crois. Parce que pour moi, le fait de côtoyer régulièrement ton cercle d’amis, le fait que tranquillement tu rencontres les gens qui m’importent, que j’entends les gens de ton entourage faire référence à moi en tant que blonde et que tu ne rectifies pas le tir, le fait que nos ex soient informés de la présence de l’autre dans nos vies, sont tous des signes qu’on est plus que des « amis ».
Et parce que par-dessus tout, c’était clair pour moi qu’à la minute où je te laissais entrer dans la vie de mes enfants, tu devenais plus. À la seconde près où on mélangeait ta marmaille à la mienne lors de nos temps libres, ça signifiait quelque chose. Ça signifiait beaucoup.
Par contre, comme je suis une grande incertaine, j’aime que les choses soient claires. Comme de l’eau de roche. Qu’elles soient dites. Je voudrais pouvoir parler de toi, en disant : mon chum, sans avoir l’impression d’outrepasser mes droits, de m’approprier un titre que je ne possède peut-être pas.
Donc, je te pose la question. Celle qui me gratouille l’intérieur. Celle qui me titille. Celle qui tue mes élans profonds. Celle dont la réponse m’effraie, mais que j’ai besoin de connaitre pour être en mesure de baisser ma garde et de lever les pieds de su’l break : on est-tu un couple?
Je peux mettre des cases si tu le souhaites.
C’est la première que je t’écoule ! Mes enfants sont rendus grand … mais j’avvoue que prendre ça cool en vacances bien c’est vraiment cool ! Et ce sont de merveilleux souvenirs pour les enfants … ça donne le goût de se créer des vacances plus souvent ne serais ce que 2 jours ! J’espère que plusieurs « Gère mène » t’écourteront ?
**** t’écouteront*** 😉