Être monoparentale, c’est avoir envie de hurler sur la personne qui te dit d’un air consterné « Je suis monoparentale pour quelques jours, mon conjoint est parti avec des amis », et ne pas bien saisir si la colère vient du fait de ne pas pouvoir avoir un moment avec des adultes, de ne pas avoir de conjoint ou de réaliser que le mot monoparentale vient d’être prononcé de façon outrageuse.
Être monoparentale et devoir aller travailler chaque matin, c’est passer une heure à donner des consignes à un enfant dans son fucking four, finir par le faire marcher en chaussettes de la voiture à la garderie parce que ses souliers ont « refusé d’aller dans ses pieds », travailler toute la journée puis arriver à la garderie et encaisser une crise parce que tu es encore arrivée trop tôt, t’asseoir sur une chaise en plastique bleu et te dire que tu as au moins la chance de respirer une minute et que ton enfant est heureux dans cette garderie.
Être monoparentale, c’est aussi rentrer à la maison le soir, préparer le souper, le repas du lendemain et il faut bien trouver le temps de jouer aux autos une fois dans la semaine, faire le lavage, donner le bain, raconter l’histoire et chanter la chanson avant la crise pour aller au lit. Au bord du burn out, c’est aussi regarder ton garçon haut comme trois pommes te défier et soudainement trouver la force de le recadrer encore une fois en te disant que non, tu ne vas pas laisser ton fils devenir un adulte mal élevé parce que tu n’as plus la force de te battre.
Être monoparentale, c’est entendre une petite voix depuis le siège arrière de la voiture te demander « Ça ne va pas maman ? » après une dure journée au travail et refouler un flot d’émotions imprévues que tu ne sais pas comment gérer.
Être monoparentale, c’est s’endormir dans le lit de ton fils à 8h30 et se réveiller le visage plein de salive à 11h00, sortir de la chambre de mauvaise humeur et tomber nez à nez avec la pinte de lait qui traîne encore sur la table, les assiettes sales qui semblent rire de ta mine déconfite et les casseroles encore pleines de nourriture à mettre au réfrigérateur.
Être monoparentale, c’est apprendre à ton fils à jouer au soccer et au hockey même si tu ne sais pas comment faire toi-même et constamment espérer rencontrer un homme génial qui lui apprendra enfin comment pratiquer des activités de gars.
Être monoparentale, c’est entendre ton petit bonhomme te dire “maman, je t’aime trop” pour soudainement tout oublier ce que la monoparentalité représente.
Faut l’inscrire aux Grands-Frères, votre petit garçon. Un bon organisme qui va le jumeler avec un homme qui lui servira de modèle masculin.
Etre monoparentale, c’est avoir un petit garcon qui te dis chaque matin que tu es la femme de sa vie. C’est aussi avoir, pour toi seule, tous les calins, les bisous et les mots doux.
Etre monoparentale, c’est elever ton fils de la maniere dont tu veux qu’il soit eleve, aussi difficile ca puisse etre.
Etre monoparentale, c’est avoir moins de temps avec des adultes, mais c’est avoir plus de temps avec l’amour de ta vie. Celui avec qui, apres un simple regard, tu es tombe amoureuse et qui fait battre ton coeur depuis tout ce temps.
Etre monoparentale, c’est lacher prise sur certaine chose pour profiter de la vie avec les yeux d’un enfant. C’est le suivre dans sa folie et son monde magique.
Etre monoparentale, c’est profiter au maximum de la vie pour que ce petit etre voit a quel point tu es une super maman.
Etre monoparentale je ne dis pas que c’est facile, mais je sais que c’est merveilleux,
Je suis une mere monoparentale et j’apprecie chaque instant de cette aventure innatendue.
Waoooow tu la donc ai bien dit
Je suis en total accord avec sa….
Oui ses plus difficile mais ya aussi bcp de petits moment magique et de lacher prise en étant monoparentale jadore ta reponse
Monoparentale de jumeaux-jumelles depuis qu’ils ont 8 mois. Aujourd’hui, ils ont 18 1/2ans. Oui,c’est très dure. Dure d’être seul lors des premiers mots et premiers pas. Dure lorsqu’ils sont malades,de faire à manger après le travail, lorsqu’ils ne font pas leur nuits, lorsqu’ils font leur dent, gérer ĺes activités. Dure d’entendre les autres mères se plaindrent et se dire « mono »pour qqs jours quand le papa n’est pas là pour X raison.
Mais tellement gratifiant !!!! Lorsqu’ils sont rendus adultes et réalisent tous ce qu’on a fait pour eux et qu’ils nous remercie.
Aujourd’hui je dit merci à la vie d’avoir la relation que j’ai avec eux. Il existe un lien très fort entre nous 3. Et ce, même si nous demeurons avec un nouveau conjoint depuis presque 14 ans.
Lâché pas les mamans mono!!!!!!
Etre monoparentale, c’est injuste.
C’est quand ta petite fille de 3 ans te dit : « maman, moi ze veux touzou rester avec toi ».
C’est quand tu te sens impuissante parce toi aussi, c’est ce que tu veux plus que tout.
Mais quand tu découvres la justice et les aléas de la garde partagée, tu te rends vite compte qu’à part toi, personne ne s’intéresse aux besoins de ton enfant.
Etre monoparentale c’est accepter le fait qu’une année sur deux, une chaise sera toujours vide à Noël. C’est savoir que tu n’auras pas la possibilité de voir ton enfant s’émerveiller devant les jouets de Saint-Nicolas. C’est savoir que parfois tu ne te réveilleras pas à ses côtés pour lui souhaiter « joyeux anniversaire ».
Etre monoparentale c’est accepter qu’il y aura pour toujours une partie de sa vie que tu ne connaitras jamais.
C’est être sans cesse partagé entre le soulagement des 10 premières minutes où elle part chez l’autre parent et le manque imminent au point de n’attendre qu’une seule chose, le moment de son retour.
Être monoparentale c’est sentir ses petits vêtements quand elle n’est pas là.
Alors que ton enfant, lui non plus ne le veut pas.
Et même quand tu as la chance d’avoir un conjoint qui s’occupe de ton enfant comme si c’était le sien, tu sais très bien que ce ne sera jamais le sien. Et que tu ne peux donc pas exiger de lui ce que tu exigerais de toi.
Mais être monoparentale, c’est surtout avoir fait ce choix décisif de quitter ce qui ne me convenait plus. Et c’est quand on quitte ce qu’on pense être sa « zone de confort » qu’on attire à soi des choses merveilleuses. Ce qu’on mérite depuis toujours.
Et à dire vrai, quand ta petite puce te regarde tendrement et te dit : « je t’aime à la folie des fous maman » être monoparentale, c’est plutôt gratifiant.
Te lire me donne l’impression d’entendre mes propres paroles !
Être monoparentale c’est aussi tout donner ce que nous avons pour finalement gérer une crise de « Je veux papa » ! Et tenter de toutes ses forces toute la colère et l’injustice de la situation et arriver à refouler un » Bin c’est lui qui a choisi de partir et c’est lui qu’elle veut cr*** »
Nous saluons tous les parents célibataires qui font face à ces situations avec courage et dévouement. Votre amour et votre soutien inébranlables font une différence dans la vie de vos enfants, et nous vous encourageons à continuer à vous accrocher, car vous accomplissez des choses extraordinaires.