Toi, l’homme qui partagera nos vies, tu me manques.
Je ne sais pas qui tu es, ni où tu vis, encore moins comment tu t’appelles ni à quel endroit l’on se rencontrera, mais tu me manques.
J’ai envie d’être serrée au creux de tes bras. Envie d’être regardée par tes yeux amoureux. Envie de goûter à tes lèvres, d’entendre ta voix.
Je me sens prête. Je nous sens prêts. À offrir à mon fils un environnement teinté de masculinité, dans ce monde de femmes, dans lequel il vit. À mes filles, une image de père à transformer, au fil des ans, en exemple de mari à rechercher.
Puis à moi, un homme solide sur lequel je peux m’appuyer, un ami à qui je peux me confier, un amant que je pourrai un jour épouser et surtout, un partenaire de vie avec lequel je pourrai grandir, bâtir et vieillir.
Toi, l’homme qui partagera nos vies, sache que ça ne sera pas toujours facile. Je suis germaine; j’ai mon passé qui m’a forgé un solide caractère. Je suis indépendante; je ne mettrai pas ma vie entre tes mains. Je suis chialeuse; j’ai un vagin, ça vient ensemble. Mais sache également que je sais faire des compromis, que j’ai appris à m’excuser et surtout, que je sais comment aimer, puisque j’ai appris à m’aimer moi-même.
Je ne sais pas où tu es ni où et quand l’on se rencontrera, mais je suis prête. Je ne sais pas qui tu es ni à quoi tu ressembles, mais je te reconnaîtrai, quand on se verra. Et tu me reconnaîtras également, je le sais aussi.
Je sais également que tu prendras bien soin de nous, que jamais tu ne nous feras volontairement du mal. Je le sais car tu seras bien dans ta peau et tu nous aimeras sincèrement, après avoir appris à t’aimer toi-même.
Je sais que nous apprendrons à être heureux ensemble car nous auront appris à l’être seuls.
D’ici à ce que l’on se rencontre, toi, mon bel inconnu, sache que tu me manques déjà et que nous serons prêts à te faire une place dans nos vies, quand le moment viendra.
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