La vérité, c’est que tu t’es réveillée un matin sans savoir comment tu allais réussir à sortir de ton lit et te faire une toast sans t’effondrer par terre et pleurer toutes les larmes de ton corps.
La vérité, c’est que tu as maintenu le cap pendant des mois parce que c’était donc pire dans l’ancien temps et que les mères modernes avaient donc la vie facile. Tu as mis tous tes efforts, toutes tes énergies dans ta famille, dans ton emploi, dans tes études, dans tes liens familiaux, tes amitiés, tes engagements et tes convictions. Tu as tout donné, sans exception, sans contrepartie.
Tu as tout donné à tout le monde, sauf à toi. Tu ne t’es jamais arrêtée pour toi, pour tes envies, tes caprices, tes besoins. Tu ne t’es jamais demandé si tu étais heureuse; si courir après ta vie te rendait épanouie. Tu ne te posais aucune question parce que de toute façon, le temps manquait pour de telles futilités.
Puis, les jours ont été de plus en plus lourds, de plus en plus sombres, de plus en plus infranchissables. Ton sommeil a été de moins en moins facile à atteindre et tes véritables sentiments aussi. Et c’est lors d’un samedi après-midi ensoleillé que tu t’es écroulée. Tu es restée là, couchée dans ton lit comme paralysée, des larmes coulant sur tes joues.
Et même si tu te disais que tu étais jeune et en forme, que tu pouvais y faire face parce que franchement, à ton âge, un burn out ça ne se pouvait pas, tu as frappé un mur. Tu as rencontré une frontière qu’on appelle tes limites et malgré les épreuves que tu devras maintenant traverser, rappelle-toi ta chance de l’avoir rencontrée plus tôt que tard.
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