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Je veux plus que toi

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Je veux plus que toi, c’est évident.

Si je veux plus que toi, je dois inconsciemment te suffoquer avec mon enthousiasme à te démontrer mon affection.

Si je veux plus que toi, pourquoi ferais-tu des efforts?

Si je veux plus que toi, me prendre pour acquis n’est même pas ton erreur, mais la mienne par ma disponibilité.

Si je veux plus que toi, je provoque des situations et je ne les laisse pas arriver naturellement.

Si je veux plus que toi, je projette l’image d’une fille pleine d’insécurité, et peut-être le suis-je.

Si je veux plus que toi, je te sollicite un peu trop fréquemment et tends à t’irriter.

Si je veux plus que toi, logiquement je ne me respecte pas.  

Je ne peux m’empêcher de remarquer que tu n’as pas beaucoup d’intérêt à réapprendre à me connaître.

Tu ne me poses pas de questions, alors que pour ma part, je t’inonderais avec des millions de questions sur ta personne.

Je souhaiterais que tu aies des initiatives pour que nous passions du temps ensemble, mais ce ne sont que des souhaits.

J’ai toujours cru que les actions parlaient plus fort que les paroles et tes actions sont quelque peu inexistantes.

Elles parlent clairement plus fort que tes paroles et bonnes intentions.

Je veux rester positive, je veux croire en l’impossible, que l’amour que tu m’as déjà porté ressuscitera, mais je suis une réaliste avant tout.

Le froid que je ressens en ta présence glace souvent mon cœur et fracasse mes pensées.

On dit que l’amour est une question de liberté; être libre d’aimer et d’être aimé, sans forcer les choses, malgré tout ce que l’on souhaite ou croit.

Vouloir plus que toi, c’est t’empêcher d’avoir cette liberté.

Je suis prisonnière de cet espoir, donc pas plus libre que toi.

Ce sens unique m’épuise et t’éloigne.  

Je lâche prise de nous, je m’excuse.

Choisis librement, toi mon meilleur ami, mon complice.

Je t’aime.

Crédit : pexels.com

Sarah Perron

Maman accident d’une minie mignonne de 2 ans, je patauge dans l’anxiété du foutu perfectionnisme gracieusement hérité de ma mère et je tente de ne pas trop traumatiser l’héritière, parce que t’sais, c’est dispendieux des bons psychologues. Entrepreneure dans l’âme, éternelle indécise, sensible qui s’ignore, rêveuse et finalement, pas pire compliquée, assez sympathique, mais pas trop. J’évacue les poux qui stagnent au grenier par l’écriture et cherche un peu à changer le monde par mes extravagances vocabulaires. Attention à mes textes caustiques qui égratigneront les petites mentalités sensibles.

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